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 LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE

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maybelle chérie

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MessageSujet: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyLun 5 Nov - 14:56

Une rubrique consacrée uax articles relevés dans la presse, qui nous donne les points de vues différents et intéressants:

"La reconstitution historique
Qu'est-ce que c'est ? Notre vision, une voie française ?
Accueil Les origines Les apports britanniques évolution française Une voie française Notre vision Les origines
La reconstitution puise sa source dans la fin des années 60, chez nos voisins d'outre-Manche. C'est à cette époque qu'un groupe de joueurs de wargames commence à s'ennuyer. En effet, ils ont tout fait : wargame sur carte, avec figurines, etc. L'un de leurs responsables, Peter Young, un ancien militaire de carrière passablement excentrique, propose alors de refaire des batailles de la guerre civile britannique (début du 17e siècle) pour de vrai. Voilà donc nos wargamers dehors, en chemises, bonnets et gilets de cuir ferraillant de bon coeur avec piques et rapières. Ce groupe donnera naissance au Sealed Knots, l'une des deux plus grosses fédérations reconstituant cette guerre. Avec le temps, les costumes sont devenus plus proches de la réalité historique et les pratiquants toujours plus nombreux. Le but principal est longtemps resté de rassembler un maximum de personnes pour reconstituer des batailles. Cette activité a pris le nom de re-enactment. Puis, pour diverses raisons, certains passionnés se sont pris au jeu d'aller encore plus loin vers une reconstitution méticuleuse et très détaillée des aspects de la vie quotidienne. Il s'agit là plutôt de l'apanage de groupes peu nombreux mais extrêmement bien équipés en règle générale. Cette variante dans la pratique de ce hobby a été appelée living history (littéralement : histoire vivante). Dans un pays très attaché à son histoire et son patrimoine, la reconstitution est vite devenue très populaire. Après la guerre civile, c'est bien vite d'autres périodes qui ont été ramenées à la vie. Pour le Moyen Âge, deux périodes fédèrent de très nombreux pratiquants dans tous le Royaume-Uni : les Xe et XIe siècles du fait des invasions vikings et normandes, ainsi que le XVe siècle à cause de la Guerre des Roses.

En France, c'est une dizaine d'années plus tard que débute le phénomène. Il est revendiqué par les poudristes, les tireurs à poudre noire. Ces passionnés de tir traditionnel se déguisent alors pour des concours. Le tir western étant à l'honneur, on assiste à des débauches de vestes à franges (ça fait trappeur) et de chapeaux à larges bords (comme John Wayne) lors de compétitions. Avec le temps, et surtout avec la venue de passionnés d'histoire militaire, les vieux blue-jeans sont remplacés par des tenues plus réalistes et des copies d'uniforme de la Guerre de Sécession. Très rapidement dans la foulée des passionnés de l'époque napoléonienne ont saisi au bond l'occasion de faire vivre leurs rêves. La reconstitution de ces époques récentes de notre histoire a atteint à présent un haut niveau d'authenticité et est très bien organisée. On peut citer pour exemple ce groupe napoléonien où l'obtention des chevrons d'ancienneté se fait réellement à l'ancienneté, c'est-à-dire en fonction du nombre de sorties effectuées sur une année par un membre.

Eh oui ! Notre cher Moyen Âge ne s'est développé qu'après. Dans un premier temps il semble que cette période a surtout attiré des rêveurs (pourfendant des dragons ou de sombres trolls, dans leur tête, et se moquant pas mal de l'apparence réelle de nos ancêtres) ou encore des pseudo-mystiques se prenant pour de vrais chevaliers (oui, oui, comme dans Chevalier Ardent, avec une vision romantique digne de Viollet-le-Duc ou de sir Walter Scott ...soupir...). Cette étape n'est d'ailleurs pas si lointaine et vous risquez fort de croiser l'une de ces deux espèces lors d'une manifestation médiévale...
À noter cependant le premier groupe français, à notre connaissance, qui s'est lancé dans l'animation sans tomber dans l'un des deux travers cités ci-dessus : les Chevaliers de Franche-Comté. Près de vingt ans plus tard, leurs animations sont toujours parmi les plus percutantes, mais peu d'entre eux pratiquent réellement la reconstitution historique. En effet, ils privilégient plutôt l'animation aux détails des costumes. L'élément fédérateur des pionniers de ce qu'on appelait alors le médiéval(le fait que ce terme soit vague et relativement vide de sens pour décrire ce hobby est symptomatique des débuts : les passionnés cherchaient leurs marques à l'époque) est sans conteste le spectacle. Ainsi, la plupart des groupes les plus anciens se sont constitués à l'origine pour participer à des fêtes médiévales et non pour vivre l'histoire de façon authentique.

Les apports britanniques
Si le monde du spectacle a influencé l'écrasante majeure partie des troupes françaises, certains se sont inspirés très tôt des pratiques anglaises du living history. Revenons rapidement sur les voies anglaises pour mieux comprendre la situation. Nos amis d'outre-manche sont de véritables passionnés, attachés viscéralement à leur patrimoine (en Grande-Bretagne on remonte un château complètement dans le temps où, en France, on étudie la question de reboucher ou non une fissure...). Ils sont généralement très rigoureux dans leur approche. Cependant, il faut bien avouer qu'ils ont tendance à s'enfermer dans un genre et à ne plus en sortir. C'est ainsi que depuis fort longtemps les re-enactors et les living history performers se critiquent mutuellement avec plus ou moins de véhémence. C'est à qui reprochera à l'autre de privilégier la quantité à la qualité ou, au contraire, d'être trop élitiste, voir snob. Ces querelles semblaient s'être calmées il y a quelques années mais sont malheureusement reparties de plus belle. On ne peut que regretter que certains groupes continentaux sous forte influence anglaise n'aient rien trouvés de mieux que de faire écho à cette affaire alors qu'elle est somme toute anglo-anglaise.

Par contre, c'est bien le living history qu'ont importé en France quelques personnes, sans doute en opposition à la tendance de l'animation (souvent très bonne par ailleurs, quoique non authentique) qui prédomine encore. Ces importations ne sont pas toujours heureuses, car elles sont souvent restées au stade de copie pure. Ainsi, ce détachement du public qu'ont nos voisins anglais se retrouve-t-il aussi sur le continent. Chez eux, c'est leur culture plutôt introvertie et leur volonté de vaquer à leurs occupations historiques sans faire de cirque qui les poussent à construire ce mur virtuel entre le public et eux. Chez nous, le public est plutôt extraverti et considère très mal cette distance qui est interprétée comme du dédain, la vexation n'est alors pas très loin. De plus, les connaissances des détails de la vie quotidienne sont peu assimilées dans notre pays qui privilégie encore et toujours l'enseignement de l'histoire événementielle. De ce fait, si le public sent bien que ces reconstitueurs doivent être authentiques, ils n'ont pas les clefs d'une réelle compréhension de ce qu'ils font. Dans ce cas, derrière la vexation il y a l'ennui et le public se retourne alors vers autre chose.

La lente évolution française
Comme en Angleterre, on peut considérer qu'on avait alors à faire essentiellement à deux pratiques :
- l'une privilégiant le spectacle au détriment des aspects historiques ;
- l'autre tournée vers l'authenticité à tout prix... même si elle n'intéressait qu'eux.
Dans les faits cependant, la situation n'était pas aussi tranchée que cela et les années l'ont prouvé. Effectivement, contrairement à la Grande-Bretagne, ces approches se sont mêlées assez vite. On a vu ainsi les rares groupes équipés à l'anglaise emprunter des façons de travailler au monde du spectacle. Non pas dans la réalisation d'une manifestation, mais plutôt dans sa façon de l'aborder et l'organiser. Pareillement, de nombreuses association médiévalisantes (dont la nôtre d'ailleurs) se sont tournées progressivement vers l'authenticité, tout en conservant une grande ouverture vers le public, caractéristique principale du monde de l'animation.

Une voie française ?
Si l'apport de nos amis d'Albion est indéniable, on remarquera qu'avec le temps s'est créé une voie française, issue en droite ligne de notre approche plus spectaculaire de l'histoire. La dichotomie re-enactment/ living history est (heureusement) quasi-absente du paysage français. La majeure partie des reconstitueurs hexagonaux tendent vers la rigueur du living history tout en n'hésitant pas à se lancer dans une bataille comme des re-enactors. Cette voie française semble allier :
- l'ouverture vers le public ;
- des démonstrations dynamiques (et souvent interactives) ;
- un grand respect de la réalité historique ;
- des recherches poussées pour tendre vers l'authenticité.
En outre, nous avons développé en France à l'usage un jargon qui nous est propre et très différent de celui des britanniques. Ainsi chez nous, le terme histoire vivante est générique. Il désigne plutôt toute activité historique en costume, qu'elle soit fantaisiste ou au plus près de la réalité de l'époque évoquée. L'approche privilégiant l'authenticité est elle appelée plus spécifiquement reconstitution historique. Celle plus tournée vers un aspect spectacle est souvent désignée par le terme animation. À noter que ceux pratiquant la forme la plus outrancière de cette approche (tendant à déformer et de fait ridiculiser notre héritage historique) sont souvent qualifiés péjorativement de playmobils.

Notre propre vision
Non, non, nous ne renions pas nos origines... Notre groupe (comme tant d'autres) est issu de l'animation de rue. À nos débuts, nous déambulions dans les fêtes avec nos hauberts de mailles, enfilés sur ce qu'on peut difficilement appeler autrement que des déguisements...
Nous en faisions des tonnes lors de nos duels, à grand renfort de roulades au sol et de hurlements plus ou moins compréhensibles...
Donc, si vous avez des photos de nous à cette époque, il est inutile d'essayer de nous faire chanter, nous assumons tout (enfin, dites toujours un prix...) !

Nous avons eu la chance de pouvoir observer de nombreux groupes français, anglais, allemands et suisses (pour ces deux dernières nationalités, nous n'avons pas de mérite en tant qu'association alsacienne...) au cours de ces années et nous avons pu ainsi nous forger notre propre vision des choses. Bien entendu, ceci n'engage que nous-mêmes.


Nous essayons de tendre le plus possible vers l'authenticité de la reconstitution de nos costumes et pièces d'équipement ;
pour ce faire, nous acceptons toute méthode de fabrication, ancestrale ou à la pointe de la technologie, du moment que le résultat a un aspect historique ;
mais il faut être réaliste et humble. Nous devons faire face à de nombreux facteurs limitants : état des connaissances sur certains détails, les possibilités techniques de refabrication et surtout le nerf de la guerre... les moyens financiers ;
nous assumons nos approximations dans toutes les circonstances. Si l'un de nos membres n'a pas les moyens de se payer ou se faire un couteau de table authentique, il n'essaiera jamais de vous faire passer comme historique son couteau moderne en bois et à lame en inox retaillée à la meuleuse...
Nous nous efforçons de réduire ces facteurs limitant au maximum de nos possibilités, car ils ne doivent pas servir d'excuse à la médiocrité ;
nous voulons transmettre notre passion au public et faire en sorte qu'il passe un bon moment en notre compagnie, tout en apprenant sur le Moyen Âge ;
nous devons donc être disponibles aux questions et sollicitations du public ;
nous n'hésitons pas à interpeller le public. Nous sommes disposés à faire ce qui est nécessaire pour captiver son attention. Non, il ne s'agit pas d'abaisser le niveau pour ratisser large (nous ne sommes pas une chaîne de télévision privée...), mais d'être dynamique pour que le message soit agréable ;
nous privilégions l'être au paraître, nous laissons donc les grandes tirades à la Cyrano de Bergerac aux acteurs qui le font bien mieux que nous.
Si l'aspect pédagogique (sans la connotation ennuyeuse qui accompagne souvent ce mot...) définit bien notre association (enfin nous l'espérons !), nous nous sommes rendus compte que d'autres associations françaises partagent une bonne partie de notre vision de la reconstitution historique médiévale.

Alors si vous êtes un passionné d'histoire, ne vous contentez pas de nous regarder. Prenez le train de la reconstitution en marche ! Venez apprendre, vous amuser, voyager dans le temps, rêver tout éveillé, vivre notre histoire tout en la faisant partager. Mais attention, quand on y a goûté, on a du mal à s'en passer !

Texte de Lionel Charluteau, mis à jour le 12/05/2003"
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyDim 25 Nov - 13:55

Authentique !

" Je suis authentique, moi, monsieur!"

Qui n'a jamais entendu cette phrase qui veut tout dire? Ou qui d'entre nous ne l'a hjamais dite? Et surtout, qui n'a jamais pensé un instant être le seul à détenir ce Graal de la reconstitution historique qu'est l'authenticité? Tiens, personne ne lève la main........

Mais d'abord, d'où vient lez conflit d'interprêtation du terme "authetique" ? Je n'ai malheureusement jamais encore rencontré de reconstitueur ou de reconstitutrice né(e) en 322, en 1184, ou en 1849! Déjà de quoi réfléchir....

Et puisauthentique dans quoi? Le costume? Le fusil? Les accessoires? La physionomie? Les attitudes? Le langage? La psychologie d'une époque? La liste pourrait s'allonger mais on entrevoit déjà une source d'incompréhension entre passionnés!!

L'authenticité est en fait généralement fondée sur des critères personnels d'abord. Couture main ou machine pour les parties cachées d'un vêtement? Vaisselle en matériau originel ou simple accecssoire "faisant d'époque" ? Barbe et lunettes acceptées ou rasage-sacrifice et soldats mal-voyants ( imaginez sur le champs de bataille!) ? A chacun de décider. Et chacun finit par trouver son idée. Personne ne manquera d'arguments pour défendre sa vision en la matière.

Mais le passe-temps, et à fortiori la profession, incite aussi à vivre et à partager cette passion de l'histoire vivante avec d'autres passionnés, d'autres employés, voire le public, et là, les choses se compliquent....

Il faut alors discuter nos idées, confronter nos points de vue et accepter que nos critéres personnels d'authenticité soient trop élevés pour certains et .....trop faibles pour d'autres personnes! On peut aussi avoir des critères élevés sur le costume mais pauvres sur le reste.

C'est alors là qu'on peut apprendre d'autres passionnés, même débutants parfois! On peut ainsi repousser les limites de nos critères, améliorer notre équipement et ressentir le plaisir de partager! Sinon, la solitude Intellectuelle et physique nous guête ! .....
Et si vraiment vous ne partagez pas ou plus les critères d'un individu, d'un groupe ou d'un site, cela vaut-il la peined'en faire une jaunisse ? ! Ou de "partir en guerre de dénonciation" ? Quand on aime pas le beurre de la crémière, on change de crémerie ou on ouvre la sienne.....

L'Histoire vivante est un passe-temps - et à fortiori une profession - magnifique. elle impose ses choix et ses responsabilités: assumons-les ensemble!

"- Alors, authentiqu vous, Monsieur?
- ouais ....peut-être bien que là, mon bouton, il n'est pas assez....."


E. Nivon .Québec
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyDim 25 Nov - 18:54

Les deux premiers sont un peu "répétitifs, non? lol!
A part ça, ça veut bien dire ce que ça veut dire, très bons points de vue, et bon comme disait l'autre, si tous les cons du monde voudrait bien se donner la main... je serait propablement dans la queue comme tout le monde, héhéhé. Il faut éffectivement que des gars vraiment connaisseurs de détails mettent de l'eau dans leur vin, et vice versa, ainsi on aura plus de monde en déplacement, tout le monde devient un peu moins con (moi le premier!), et alors seulement on formera un grand groupe coopèractif en Europe (et non "en France", en Allemagne", etc). Mais bon, ça fait des années que beaucoup de gens comme moi en rèvent, et comme je vois les choses se passer depuis des années, c'est hélas pas prèt de changer... Dommage.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyDim 25 Nov - 20:08

il en est dans le monde de la reconstitution comme dans la plupart des activités de loisirs, chacun les pratique à son niveau d'interêt, certains cherchent le plus haut niveau de détail, d'autres une activité ludique, d'autres une recherche historique, tous ont raison dans leur coin mais ils ne se rencontreront jamais.

C'est la même chôse dans tous les domaines, je fais partie d'un club de modélisme ferroviaire, et là on trouve exactement la même classification, ça va de ceux qui achètent du matériel dans le commerce pour le faire rouler sur le réseau et d'autres qui ont des modèles tellement sophistiqués qu'ils n'osent même pas les transporter, de toute manière c'est inapte au fonctionnement et ça coute les yeux de la tête.

pour en revenir à la reconstitution, je comprends le raisonnement des "hardcore" (et je suis très attentif à leurs messages) dans le sens de la recherche de l'authenticité des équipements, même si je suis persuadé que la suite logique du "hardcore" est de ne plus faire de reconstitution puisqu'on atteindra jamais la perfection.

On aura beau assayer, on ne sera jamais rien d'autre que des gens du XXIème siècle qui s'amusent à imiter avec plus ou moiins de bonheur ceux du XIXème.

Finalement, il faut chercher à améliorer notre look, nos tenues, nos accessoires mais que ce soit un plaisir de le faire, et si on nous traite de "farb" ou autre chose (à juste titre), soit c'est vrai et on corrige, soit c'est vrai et on s'en fiche mais à ce moment là on se déclare soi-même farb, dans tous les cas il n'y a pas de quoi se prendre la tête.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyJeu 3 Avr - 16:58

Reconstitution historique
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La reconstitution historique est un phénomène relativement nouveau en France car elle est apparue il y a environ une vingtaine d'années mais elle a connu une forte augmentation depuis environ 5 ans. Elle s'inspire des concepts de living history et reenactement nés il y a plus de 30 ans en Angleterre et aux USA.

Le concept de reconstitution historique est très jeune. En conséquence, il englobe plusieurs acceptions, encore actuellement sources de débats. Située au confluent de disciplines comme l’archéologie, l’histoire, le théâtre de rue ou le spectacle vivant, la reconstitution historique vise - dans son sens le plus général - à évoquer un événement, une époque ou un mode de vie précis en s'appuyant sur un environnement matériel reproduisant celui de la période concernée(vêtement, mobilier, armement, etc.) ou plus rarement en usant d'objet originaux.

Sommaire [masquer]
1 Définition
1.1 Une multitudes de démarches pour un seul concept
1.2 A la frontière de l'archéologie expérimentale
2 Qui pratique la reconstitution historique ?
2.1 Néologismes
2.2 Le partage
2.3 Les groupes de reconstitutions
2.4 Les périodes représentées
2.5 Les uniformes et le matériel
3 Le jeu de rôle
4 Le commerce
5 Voir aussi
5.1 Liens externes



Définition [modifier]

Une multitudes de démarches pour un seul concept [modifier]
Avant tout, le terme reconstitution historique recouvre de nombreux types de démarches ayant le plus souvent comme objectif la réalisation d'une médiation des cultures de l'Histoire vers un grand public. Cette médiation prend le plus souvent la forme de manifestations à thème historique comme les animations des fêtes médiévales ou les reconstitutions de batailles (par exemple, la bataille d'Hastings). D'autres objectifs peuvent être la réalisation d'ouvrages de vulgarisation, la réalisation de documentaires et films à caractères historiques.

La pratique qui fait le moins débat et qu'on retrouve de manière constante, c'est la production et l'usage d'objets réalisés à partir de la documentation historique. Quelque soit l'objectif, une personne ou un groupe (association, etc.) se revendiquant de la reconstitution historique appuiera sa démarche sur la production et/ou l'usage d'objets dont les aspects sont tirés des sources testimoniales (textes), iconographiques, archéologiques et muséographiques (et plus rarement il fera usage d'objets originaux). On peut considérer qu'aujourd'hui c'est cette parti de la démarche qui définie le mieux le concept de reconstitution historique.

On distingue le plus souvent les approches suivantes. Elles ne sont ni mutuellement exclusives ni exhaustives, chaque groupe choisissant son positionnement vis à vis de chacun des axes.

La reconstitution est un moyen de « vivre l'histoire ». Cela permet de mettre en pratique la théorie historique.
La reconstitution dite d’animation. L'accent porte sur le spectacle et sur la présentation au public. Les intervenants jouent un rôle et la reconstitution peut simplement devenir un prétexte.
Le « campaigner » ou le « hard-core reconstituteur » est la branche extrême de l'activité, où ses adeptes cherchent à respecter aux détails prêts l'équipement et le mode de vie et les contemporains de la période représentée.

A la frontière de l'archéologie expérimentale [modifier]
Il existe une confusion entre archéologie expérimentale et reconstitution historique qui s'explique entre autre par la proximité de certaines pratiques inhérentes à ces deux démarches. L'archéologie expérimentale est un outil scientifique à disposition des chercheurs en archéologie. En s'appuyant sur un cadre de recherche précis, défini par la détermination des limites dues aux moyens mis en place, l'archéologie expérimentale consiste d'abord à poser des problématiques, puis à émettre des hypothèses et à les confronter à des expérimentations dont on pourra faire varier les facteurs. Les résultats obtenus lors des expérimentations sont à considérer comme de nouvelles sources qu'il faut croiser avec les données archéologiques de terrain. L'archéologie expérimentale pose le plus souvent des questions d'ordre technique (technique de taille de silex, fonctionnement d'un four de métallurgie, teinture d'un tissu naturel, construction d'une maison...)

Le fondement de la reconstitution historique, quant à lui, repose sur une seule problématique : Comment re-produire un objet donné, pour qu'il soit le plus possible à l'identique de l'objet source ? L'ensemble des pratiques actuelles de la reconstitution historique ne déroge pas à cette question. La mise en pratique des objets produits à destination d'évènements à caractères sociaux, comme peut l'être une bataille reconstituée, ne peut en aucun cas être considéré comme de l'archéologie expérimentale[réf. nécessaire]. Le facteur humain en est la limite déterminante: on ne peut pas reconstituer un Homme du passé, par là, on entend qu'il n'est pas possible de reconstituer son système de pensée et de représentation, sa pratique sociale, etc. Pour reprendre l'exemple de la bataille, on ne peut en aucun cas considérer que reconstituer une bataille s'est faire de l'archéologie expérimentale; la limite principale repose sur le fait que les participants, bien qu'ils disposent du matériel reconstitué le plus pointu possible, ne sont pas là pour s'entre-tuer.

Cependant, et c'est ce qui est en parti à l'origine de la confusion, l'interface entre ces deux démarches existent. C'est le cas lors des expériences de techniques de taille de silex qui sont croisées avec les données des sites du Paléolithique. Et cet exemple est très clair pour expliquer la différence entre les deux démarches. Il est tout à fait possible de tenter de produire des outils en silex taillés, uniquement dans le but de re-produire ce type d'objet. Dans ce cas, on parle de reconstitution historique. Les objets ainsi obtenus peuvent alors être exploités dans divers projets: expositions, interventions pédagogiques, reconstitution de la vie d'un camp préhistorique, etc. A partir du moment où la production de ces outils est inscrite dans une grille de questionnement scientifique, qui va prendre en compte, non seulement la forme et la matière de l'objet, mais aussi la variation des angles de frappes, la forme des déchets de taille, les différents types de percuteurs employés, etc. Le tout ayant pour but d'obtenir une banque de donnée expérimentale. On parle alors d'archéologie expérimentale.

Pour le dire plus simplement, les objets obtenus dans une démarche de reconstitution historique peuvent servir à l'archéologie expérimentale. Mais en aucun cas la reconstitution historique n'est de l'archéologie expérimentale.


Qui pratique la reconstitution historique ? [modifier]

Néologismes [modifier]
Dans son acceptation générale, on emploie les néologismes suivant pour désigner les pratiquants de manifestations de reconstitution historique: reconstituteurs, reconstituants, reconstitueurs.


Le partage [modifier]
La reconstitution est le plus souvent un loisir de passionnés groupés au sein d'associations. Si elle favorise une approche renouvelée de l’histoire, elle permet aussi d’en faire partager le goût au plus grand nombre, car elle est comme un livre d’images qui se présente aux yeux du public. Il est donc important que la reconstitution offre une image aussi proche que possible de la réalité, car elle va jouer un rôle de plus en plus considérable dans la formation d’une culture historique de base, dont l’importance n’est plus à démontrer. Ces expériences humaines sont aussi le creuset d'une certaine réflexion de la part de la communauté des reconstitueurs quant à notre société et son devenir. L'esprit de convivialité prime dans ce milieu.


Il est à noter qu'il existe de grosses frictions entre les différents types de reconstituants. Les extrémistes reprochent souvent à des groupes moins pointus d'altérer l'image de l'époque, voir même d'en donner une négative.





Les groupes de reconstitutions [modifier]

Reconstituteurs de la 101eme airborne USPrincipalement les membres des groupes de reconstitution se définissent d'abord comme des passionnés d'Histoire, Histoire dont ils ont fait leur hobby.




http://rusala.club.fr/index.htm http://louisianarebels.com/


Les périodes représentées [modifier]
Tout dépend de la date, du lieu, de quelle vie on veut représenter.

Les périodes les plus représentées :

la reconstitution préhistorique
la reconstitution romaine et celte
la reconstitution du Moyen Âge (3)
la reconstitution se déroulant durant la Renaissance
la reconstitution de la cour du Roi ou plus généralement du XVIIIe siècle
la reconstitution de la guerre de Sept Ans
la reconstitution de la guerre d'indépendance américaine
la reconstitution de la Révolution Française
la reconstitution des guerres des Chouans et Vendéens
la reconstitution du Premier Empire (1)
la reconstitution du Second Empire
la reconstitution de la guerre de Sécession
la reconstitution de la guerre de 1870
la reconstitution de la Commune
la reconstitution de la Première Guerre mondiale
la reconstitution de la Guerre d'Espagne
la reconstitution de la Seconde Guerre mondiale (2)
la reconstitution de la Guerre d'Indochine
la reconstitution de la Guerre de Corée
la reconstitution de la guerre du Viêtnam
(1), (2), (3) : Le top 3 des activités les plus représentées en France.

Certaines époques ne sont pas du tout représentés dans certaines régions, cela dépend de l'histoire de ces régions. L'exemple le plus frappant est le Moyen Age avec une grosse représentation du XIVème et du XVème siècles au Nord de la Loire, alors que dans la région Provence-Alpes-Côtes-d'Azur et le Languedoc, c'est le XII et le XIIIème siècle qui est représentés. L'on observe la même chose pour les pays : on ne trouve pas beaucoup de groupes de la guerre de Sécession en France, c'est par contre sur-représenté aux États-Unis. il faut aussi noter que la reconstitution de la guerre du Viêtnam n'est pas encore beaucoup représentée du fait de son histoire récente et sensible, surtout aux États-Unis. Autre thème du 20ème siècle très peu représenté en France, la guerre de Corée (1950-1953) alors que la France y envoya un bataillon qui fut l'une des unités françaises les plus décorées. Cette guerre a été oubliée du fait de conflits qui ont suivi comme les guerres d'Indochine et d'algérie (pour la France) et la guerre du Viet Nam (pour les États-Unis). Par contre, la Seconde Guerre Mondiale, surtout la période de la Libération, est un thème bien représenté dans la reconstitution des conflits du 20eme siècle.


Les uniformes et le matériel [modifier]
Par rapport à nos ancêtres, grâce aux facilités de communication, d'échange et aux techniques actuelles, les uniformes, les vêtements, les outils des époques reconstituées sont recopiés avec plus de pertinence grâce à de la documentation de plus en plus rigoureuse.
Au sujet des armes à feu, vu la complexité de la loi française, une polémique a été lancée. Les reconstituteurs utilisant des armes à feu, tirant à blanc mais dès qu'il s'agit d'une arme concernant les catégories de 1re à 7e, il est interdit de sortir ces armes en dehors des stands de tirs (il faut avoir bien sûr le permis de détenteur avant tout). Lors des spectacles publiques, les organisateurs demandent parfois des autorisations exceptionnelles mais généralement, les autorités prennent notes du matériel déployé et n'agissent pas. Pour certains, la solution viendrait de l'airsoft, mais beaucoup n'apprécient pas ses jouets qui ne font pas de bruits et ne sont pas aussi spectaculaires que des originaux…

Le jeu de rôle [modifier]
Certains reconstituteurs veulent s'immerger le plus possible dans l'univers qu'ils souhaitent représenter et essayent ainsi de parler, réagir dans le style de l'époque et parfois jouer le rôle de personnages célèbres de l'histoire.


Le commerce [modifier]
Les films historiques font généralement appels à des reconstituteurs pour les rôles de figuration et de conseillers spécialistes sur la période historique concernée. Un film britannique de 2006, Tournage dans un jardin anglais, met en scène de manière humoristique par un procédé de mise en abîme l'utilisation de ces équipes de passionnés au cours d'un tournage.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyLun 14 Avr - 6:35

What is re-enactment?

In exempting re-enactment from most of the clauses within the Violent Crime Reduction Act 2006, the British government recently officially defined re-enactment for the first time, as "any presentation or other event held for the purpose of re-enacting an event from the past or of illustrating conduct from a particular time or period in the past". In effect, re-enactment is a recreation of the past - any date prior to today's - involving military or non-military recreations of pretty much any kind. These are usually staged as a leisure activity by enthusiasts, ie as a hobby, although there is a small yet increasing number of professionals who offer services to heritage venues, schools and the like. The term "Re-enactment" thus covers a very wide range of activities, to include the restaging of battles, military displays, everyday life through the ages, living history scenarios and encampments, as well as a wide range of historical entertainments.
Re-enactments can vary from a small-scale recreation of the past in incredible detail by a single person (for example, a Roman soldier or an C18th gardener) to larger scale historical events including multi-period ancient to modern era "spectaculars" staged by organisers such as EventPlan Limited, designed to entertain as well as educate. Every year, the historical eras and themes grow larger as more and more of the past is explored. Castles, historic houses, parks and other venues increasingly turn to re-enactment and living history groups as exciting, colourful attractions. The film and TV world also utilises the skills of top groups, including through professional agencies such as Historical Film Services.


Re-enactors come in all shapes and sizes, from every background, and increasingly, from all over the world. Who they are, and how old, is irrelevant. It doesn't matter if a re-enactor is a doctor or a dustman, an office or manual worker, the only thing that really counts is enthusiasm. Although the majority of re-enactors are male, families often take part too and in some groups, depending on the levels of authenticity agreed, women are permitted to fight as soldiers (a quite popular choice for them). There is a great deal of positive escapism involved, with re-enactors sometimes portraying people or soldiers of entirely different nationalities to their own, and as far back in history as they choose, from the Stone Age onwards.
Re-enactment and living history offers participants a unique chance to enjoy recreating history within a great social scene, and for the millions of people who watch these enactments, a fascinating window on the past in the form of great entertainment. Of course, no-one can expect these re-enactments to be entirely accurate, for certain things (disease, filth, squalor, battlefield wounds and general gore) would be far too shocking to experience "for real" at most live recreations. And although it can be argued that as a result, re-enactments can't be truly accurate so cannot be taken too seriously, they certainly offer many people their best opportunity to see, smell, touch, feel and generally experience the essential essence of past eras. Of course, its hard to beat Hollywood films for recreating the past on an epic scale through computer generated imagery - but for a real, usually much more accurate, 3 dimensional interactive recreation, re-enactment is hard to beat.
Re-enactment as we know it today appears a relatively modern invention, but in fact its roots go back far into the past.
Ancient stirrings
Re-enactment as a concept is as old as civilisation itself. As part of their infamous public games, the Romans refought past victories in the Coliseum (unfortunately for the combatants, usually to the death), even flooding the arena to recreate a naval battle.
Medieval tournaments shared many aspects of re-enactment (especially when "health and safety" rules were increasingly introduced to try to keep the combatants from killing each other, either purposefully or accidentally), but on the whole tourneys were really a sport for the rich - albeit with a wide following - so perhaps really was more of a sport than re-enactment as we understand the term today.


Mock skirmishes and military displays staged before audiences seem to have been quite popular in the C17th. On one such occasion in 1635 the London Trained Bands successfully demonstrated their prowess in front of King Charles I, but things went horribly wrong when mingling with the public afterwards. Someone lit up a pipe near the gunpowder store and a stray spark caused an explosion that left a dozen dead and over fifty injured! This obviously didn't put anyone off though as in 1638 a stylised battle between Christians and Moors, entitled Mars hys triumph, was staged in London. In 1645, during the English Civil War, Parliamentarian troops chose Blackheath on which to restage one of their recent victories, although still actively at war with surviving Royalist forces.
Fetes, pageants and entertainments (often with a historical theme) were staged in villages and great country houses throughout Britain in the nineteenth and twentieth centuries. An early example took place in 1821, when the Duke of Buckingham staged mock Napoleonic naval battles on his lake at Wotton House for the amusement of family and friends, using boats and firing real cannon balls! These are occasionally dug up on the bank of the lake even today. The Duke of Newcastle later did much the same at Clumber Park, using small cannon and a 40 ton, third scale frigate (eventually sunk by accident by boisterous children during WWII!). Victorian aristocrats would sometimes hold parties and dress up in costume and antique armour - for example, in 1840 Lord Glasgow organised a full medieval style joust at Kelburn Castle in Scotland. Sadly, bad weather ruined it, to the (financial) embarrassment of all those involved.
In 1876 and a whole continent away, survivors of George Armstrong Custer's 7th Cavalry returned to the scene of the Battle of the Little Big Horn in Montana to re-enact their part in the disaster for the camera. Through a series of static poses, the soldiers recreated their harrowing experience for posterity. This was still a long way from live re-enactment as we know it now but it wasn't long until previously extremely hostile Native Americans found themselves re-enacting the very same battle to huge international audiences (and early movie cameras) as part of Buffalo Bill's Wild West show, which set out to recreate scenes from what was already seeming a lost, distant era. Perhaps the closest so far to modern audience-orientated re-enactment, the show was a huge success and toured for years in America and Europe. However, what the Native American participants thought of all this can only be guessed at.
18 years after the defence of Rorkes Drift in Natal, 100 or so members of the Gloucestershire Engineer Volunteers recreated the famous battle as part of a Grand Military Fete in February 1895 at the Cheltenham Winter Gardens. The objective of the fete was to raise funds for their new drill hall. 25 redcoats took on 75 "Zulus" in the re-enactment.
Many years after the American Civil War of 1861-65, camps and gentle "re-enactments" were organised on the old battlefields for the veterans of both sides, who would take part together without any animosity towards their once deadly enemies. These continued until all the old soldiers had faded away and had become part of the history they had made.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyLun 14 Avr - 6:37

During the nineteenth and twentieth centuries the Royal Tournament, Aldershot Tattoo and other similar British shows often recreated events from earlier eras, sometimes on an epic scale in front of delighted crowds. Click on the picture (left) to see a page from the programme for the 1934 Aldershot Tattoo, which amongst other displays featured scenes from a large-scale recreation of the Siege of Namur, 1695. One wonders at the effort that must have been put into producing hundreds of uniforms and other items of kit for just a 6-day show. This fondness for past glories continued in 1935 with large scale and extraordinarily well-presented depictions of the Manual and Grenade Exercise for eighteenth century Grenadiers, royalty through the ages and scenes showing how battles changed from Waterloo to the modern era. These annual shows must have been truly very impressive. Less politically correct but none the less rather amusing, old postcards show more re-enactments of the Zulu War, with "Zulus" depicted by squaddies, swathed head to foot in ill-fitting black body stockings!
For more on British military tattoos and pageants, see the interesting article by Graham Priest that appears in Issue 30 (April/May 2004) of Skirmish magazine.
Meanwhile, history was being manipulated elsewhere for sinister and ultimately murderous purposes. In the 1930s the Nazis used allegedly historical pageants to "recreate" a bogus past to reinforce their belief in a (mythical) golden Ayrian age. The ghastly results of this creed are only too well known. World War Two put an end to re-enactments for many years, and it would only be when peace and relative affluence coincided that re-enactments began again. Whilst the idea of dressing up and superficially recreating the past was clearly established, it would be the early 1960s before historical re-enactment as we know it today truly developed.
Modern-day re-enactment begins
The catalyst for the creation of modern-day re-enactment was the centennial commemorations of the American Civil War, naturally enough held in the United States. Although the standard of authenticity of costume, weaponry and drill was at first fairly lamentable - indeed, in many cases downright dangerous - these early re-enactments of famous battles caught the nation's imagination and started a trend that quickly spread first to Britain and later to mainland Europe.


Re-enactment in the USA continues to develop on an epic scale. In 1998 perhaps as many as 25,000 "troops" took part in a huge recreation of the 1863 Battle of Gettysburg, probably the largest re-enactment in history. An attempt to stage an even bigger 140th anniversary re-enactment in 2003 was postponed and downscaled due to unseasonable rain during early summer. This however did not stop 100 British re-enactors, mostly from the Southern Skirmish Association, from travelling to Gettysburg to stage their own show (supported by local re-enactors) to delighted audiences, and honour those who fought at the battle with a commemorative march in full uniform and equipment across the battlefield, along the route of Pickett's Charge. In many respects this illustrates the growing international nature of historical re-enactment, with enthusiasts willing to travel far and wide to take part in events.
The American Revolutionary War, French and Indian Wars and other eras of United States history are also very popular, although events are relatively small by Civil War standards. There are also small groups dedicated to other historical periods, from the Romans onwards.
British re-enactment


The UK's first modern re-enactment group was and probably still is the most famous, The Sealed Knot, formed in 1967. Named after a Royalist secret society active after the defeat of Charles I, it was the brainchild of Brigadier Peter Young, a colourful ex-commando who possessed the vision and ability to organise enthusiasts and command them in mock battles. Although originally formed for a one-off party, the SK swiftly grew, eventually consisting of thousands of members. Over 40 years later, although smaller than it once was due to an explosion of interest in re-enacting other eras, it is still the biggest UK re-enactment society by far. In the 1970s, members of the Knot left to form the English Civil War Society, and like the SK, still stages major events today.
Next on the scene was The Southern Skirmish Association, formed in 1968 from a group of friends who wanted to restage incidents from the American Civil War. At first very small, it is now a large and respected society, still going strong, with numerous members regularly taking part in re-enactments in America as well as here in the UK. Many original members have stayed the course throughout the years and were present at the society's 35th anniversary celebration in June 2003.


In 1971 The Sabre Society was formed, a Napoleonic group, followed in 1976 by the Napoleonic Association, the latter swiftly growing in size to become the largest grouping of re-enactors representing the era in the UK. Both societies continue to re-enact their chosen era today, the Sabre Society having become the Association Brittanique de la Garde Imperiale in 1983. Viking and Medieval groups also formed in the Seventies and by the end of the decade there were numerous societies recreating a number of different eras, although generally operating in complete isolation from one another.
At this time there were some general trends which most groups followed. They primarily met to refight battles and because it was primarily a hobby for participants, the groups didn't think about the audience or occasional sponsor as much as they could have. Although very enthusiastic, most also had yet to tackle their relatively poor standards of authenticity. However, this all began to change with a new concept - authentic living history. First class groups such as The Ermine Street Guard (Romans) - still regularly staging displays - and The White Company (15th Century) - sadly no longer with us - showed how this could be achieved. The scene was set for a major leap forward if a catalyst could be found.
English Heritage and the Special Events Unit


Until 1984, staging re-enactments around the country was by its very nature rather a fragmented and localised affair. Battles and other events were staged by numerous groups at stately homes, local pageants and other venues, but there was no organised co-ordination or national programme. However, in the autumn of that year experienced re-enactor Howard Giles joined the newly formed government agency, English Heritage, which had taken over all the Department of the Environment's English historic properties. Appointed with a remit to make EH castles and historic houses more interesting, Howard's belief in and backing for historical re-enactment would soon have a major impact on the development of the hobby.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyLun 14 Avr - 6:38

An experimental programme of historical events on English Heritage properties was arranged for 1985 and 1986. These were such a success that in January 1987 the Special Events Unit (SEU) was formed under Howard's direction to further develop the concept of re-enactment and, increasingly, living history displays, as visitor attractions.
The ambitious programme (featuring a variety of events, not all re-enactment-orientated, but emphasising it) increased in size each year from 100 events in 1987 to 700 in 1999, with a special programme of over 1000 during Millennium year. Significantly, events were responsible for recruiting and retaining many thousands of EH members every year and generating a "family friendly" image for the organisation.
When booking re-enactment groups, Howard and his team actively encouraged improvements in authenticity and presentation, balanced by audience-orientated scenarios to maximise visitor enjoyment. Groups willing to embrace this more professional attitude were offered events at EH properties and in return gained interesting venues to display at and professional standards of planning on site.


The programme could never have succeeded without the hard work and dedication of Howard's fellow members of the Special Events Unit, particularly Coral Sealey, Helen Christou aka "Peeps", Karen Cooper, Thomas Cardwell, and later, Jane Dobre, Natasha Lees, Mark Selwood and Joanna Coope. The same goes for the re-enactors themselves - Howard has always been a keen exponent of the hobby and has never forgotten that without the enthusiasm of the many participating re-enactors, most of English Heritage's most memorable events would never have happened.
Although the SEU was unique in organising a nationwide programme, Howard was far from being the only professional to realise the potential for re-enactment, so all over the country historical displays were increasingly staged at castles, historic houses, county shows and fetes. Living history displays became increasingly popular, with non-military themes being developed. In Wales CADW and later, Historic Scotland, followed English Heritage's lead and introduced historical events programme, although on a smaller scale appropriate to the historic properties they were responsible for. Independent annual events such as Kentwell Hall's Tudor living history and the Tewkesbury medieval festival became firmly established.
The 1990s
English Heritage's policy of working with re-enactors for mutual benefit encouraged the formation of numerous new groups in the UK, which in turn influenced existing ones, especially following SEU's introduction of innovative multi-period events in 1992. In 1996 Howard and his team staged History in Action, an ambitious multi-era event featuring a significant number of groups for the first time. For the next 7 years, History and Action grew in size and scope, becoming the largest and most spectacular event of its kind in the world.


With a combination of English Heritage sites and other organisers staging well over a thousand events each year, the nineties witnessed a true explosion of creativity in the world of re-enactment. The formation of the National Association of Re-enactment Societies (NAReS), also marked a major advance. Leading groups sat round the table together for the first time to discuss issues concerning the hobby. Re-enactors now had an "official" voice that could respond to proposed government initiatives that could affect the hobby, such as gun control. Although muskets and cannon hardly constitute a threat to public order, it is all too easy for laws aimed at criminals to impact on this harmless and popular hobby. NAReS, together with English Heritage and other bodies have to date successfully shielded re-enactment from inappropriate legislation, the most recent "battle" being to successfully protect re-enactment from the sweeping restrictions of the Violent Crime Reduction Act.
Throughout the 1990s, re-enactment continued to change. Standards of authenticity became higher and higher and even previously unconvinced academics accepted that living history could have a role to play in keeping history alive.
The very large battle re-enactment societies such as The Sealed Knot and English Civil War Society continued to flourish, but maintaining the level of membership began to prove more difficult as members discovered that unlike in earlier days where choice was limited, there were now many other eras to re-enact and groups to form or join. This also occurred to event sponsors and organisers, who were increasingly looking for something new and, preferably, cheaper to stage. These trends towards smaller and more diverse re-enactments continue to represent a major challenge for long established larger groups to this day, although for sheer spectacle, large-scale battles are difficult to eclipse. Perhaps only large-scale multi-period shows are more popular.
Re-enactment, primarily Napoleonic, began to be increasingly popular in mainland Europe. Indeed, at the end of the 1980s it came as quite a surprise to many to discover that behind the Iron Curtain, thriving medieval and Napoleonic groups had been developing in parallel to the West, despite fewer resources and more restrictions. Czech re-enactors even made complete sets of armour and weapons out of Skoda cars (which, they joked, was actually the best use for the latter!). With the fall of communism, all these enthusiasts began to meet up. Of all periods of history, it was Napoleonic era that has brought the most nationalities together. Commencing in 1990, the major re-enactments held every few years on the actual battlefield at Waterloo in Belgium feature groups from as far away as Russia, New Zealand, the United States and Canada. Recreations also began to be staged at Borodino near Moscow, a cataclysmic battle from Napoleon's invasion of Russia in 1812.
The creation of EventPlan



Having largely achieved what he set out to do at English Heritage, Howard Giles decided to leave after 16 years in September 2000 to found EventPlan Limited, still with the aim of organising events that both audience and performers alike would enjoy, but this time on behalf of new clients including TV and film channels such as BBC 1, BBC 2, ITV, Sky and Channel 4.
EventPlan's first major project was the very unusual and hugely successful Battle of Orgreave, which on June 17 2001 recreated the climactic clash between police and NUM miners almost exactly 17 years before in 1984. Utilising 800 re-enactors from many societies and local extras including Orgreave "veterans", convincing forces of riot police and miners were created for what many have described as the most realistic live re-enactment ever staged in Britain, which was filmed for Channel 4 by Hollywood director Mike Figgis. At Orgreave, EventPlan set a benchmark for future re-enactments. The Channel 4 film of this event was shown in October 2002 and repeated thereafter. Click here for a review.
In 2002, EventPlan staged it's very own Kirby Hall-style multi-period event, the London Historical Action Spectacular. It was a huge hit with audiences, earning 99.5% visitor satisfaction from the independent post-event survey's respondents. Since then, EventPlan's programme has grown larger each year with new and repeat clients, numerous multi and single era events successfully staged and around 100,000 people enjoying them annually. Click for details of EventPlan's 2008 programme.
Re-enactment today


It is thought that over 20,000 people now belong to re-enactment societies within the UK alone. Whole families are discovering how enjoyable it is to spend their weekends recreating distant eras. The quality and variety of events continues to improve, offering venues an incredible choice of displays from small living histories up to enormous multi-period shows. Many award-winning groups continue to develop and demonstrate an understanding and knowledge of their chosen era that even academics would envy.
Rising disposable income amongst many re-enactors has encouraged the creation of a whole new mini-industry of craftspeople who supply period clothing, weaponry, pottery and other props, whilst expensive armoured vehicles and jeeps now regularly augment WWII displays.
The English Heritage events programme reached its zenith in Millennium year, with 1000 events. It was the largest programme ever staged and included History in Action 2000, probably the biggest multi-period event in the world. This featured over 3000 participants from 100 groups from Britain and Europe and even included a trio of Spitfire fighters strafing German positions in a WWII battle. The same year, hundreds of other top-quality shows were staged throughout Britain at a variety of locations. UK re-enactment had come a long way since its modest beginnings 30 years before.
Increasingly, top re-enactors are also being recognised and utilised by TV and film companies. From the epic American Civil War film Gods and Generals to comparatively humble documentaries, it almost seems compulsory now to feature reconstructions by skilled groups and individuals from the re-enactment world. Historical Film Services, the TV and film division of EventPlan, has often called upon the services of top re-enactors and other specialist extras for productions.


Anniversary events are proving especially popular. A major re-enactment was held at Waterloo in June 2005, on the 190th anniversary of the great battle (even though, as usual, Belgian local government politics complicated arrangements). In 2006 a snowy 200th recreation of the decisive battle of Jena was held in Germany, and as the 200th anniversary of the Napoleonic Wars continue, more recreations are expected and no doubt will continue until the last battle of that long and bloody series of wars is recreated once again at Waterloo, 200 years on in June 2015. Anniversary re-enactments of the War of Spanish Succession (which raged throughout Europe 300 years ago) are also currently staged, albeit on a much smaller scale.
Recreating an earlier but crucial moment in British history, English Heritage organised major international re-enactments of the Battle of Hastings 1066, in October 1990, 1995, 2000 and 2006. At the latter, participants travelled from all over the world to join around 3,000 others in defending Senlac Hill with King Harold, or attacking up the long grassy slope alongside Duke William of Normandy. Indeed, restaging these battles on the exact spot whenever possible (quite usual in Europe but rare in the United States due to long-established National Park Service policy) always adds a truly unique feel to these occasions. English Civil War battles and sieges are regularly recreated, as is the famous Battle of Bosworth in 1485 - which saw the last death in battle of an English King - Richard III. In Britain, a series of 550th anniversary recreations of battles from the Wars of the Roses (which Bosworth ended) are expected to commence soon. Meanwhile, huge American Civil War anniversary battles generally take place on a 5 year cycle, with 2008 featuring a vast 145th anniversary recreation of the Battle of Gettysburg, 1863. But size isn't everything and increasingly, historic houses and other clients are often opting for smaller but very high quality displays.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyLun 14 Avr - 6:40

The future
Re-enactment looks set to remain a hugely popular activity both to take part in and watch, so long as the social and economic conditions needed to foster the hobby remain in place. Historic venues throughout Britain and increasingly, abroad, regularly book groups for a wide variety of presentations. In the UK, The National Trust (until recently thought by many to be overly conservative in their approach to historical interpretation) are increasingly turning to living history and re-enactment events as high quality visitor attractions. Meanwhile, English Heritage continues to present historical events, although on a reduced scale compared with the 1990s, primarily due to the agency's recent funding difficulties with central government. One suggestion is that the forthcoming London Olympics are proving so expensive that potential heritage funding is being "raided" (along with other "soft targets") - if true this shows a remarkable lack of respect for Britain's historic monuments by the current government.
On the whole, re-enactment has never looked back since its humble beginnings despite ever tightening government controls on the ownership and use of cannon, muskets, rifles and gunpowder, as well as increasing insurance premiums generated by the current and rather distasteful "no win no fee" litigation culture. But with a huge variety of eras available and more quality groups to work with than ever before, together with increasing opportunities for international events, the future of re-enactment should prove extremely exciting so long as potentially damaging government legislation takes note of the legitimate needs of re-enactors, such as with the Violent Crime Reduction Act. But life is never simple and new threats have recently appeared.
Proposed government bans on deactivated firearms and curved swords
On 10th January 2008 the Home Secretary announced that she proposes to ban deactivated firearms. In a letter to the author of this article dated 13 February 2008, the Home Office stated that they "will shortly consult Association of Chief Police Officers (ACPO) and other stakeholders on the best way forward, which allows genuine collectors to continue while depriving criminals of the opportunity to misuse deactivated guns". Although bona fide re-enactors are almost certainly likely to be exempted, dealers that re-enactors buy from may well be driven out of business. This would leave re-enactors little scope to buy deactivated weapons, the only option for many WWII enthusiasts who of course cannot buy "real" machine guns and similar illegal "Section 5" firearms for their living history displays.
Since gun crime involving deactivated firearms is actually extremely rare (only 8 out of 10,053 gun-related crimes in 2005-06 according to official figures), the Government has been accused of using a sledgehammer to crack a nut whilst not doing enough to curb crime featuring real, lethal firearms. Only time will tell if common sense will prevail, but in the meantime collectors and re-enactors are being urged to write to the Home Office and their MPs as "stakeholders", to lobby for a sensible solution that will allow specialist dealers of period military and other low risk deactivated weapons to stay in business, and for enthusiasts to be able to purchase them. If this is not successful, the outlook could be bleak for the many excellent C20th (and other era) living history groups who rely on deactivated weapons to make their displays realistic and meaningful.
The Government has also announced plans to ban Japanese samurai-style swords, because these have been the weapon of choice in a number of violent incidents involving criminals or mentally unstable people. However, the Government's definition of a samurai sword - "a curved sword" - is currently so loose that it threatens to accidentally ban a huge variety of other bladed weapons including early medieval swords, some examples of British cavalry sabres and even Sikh ceremonial weapons. Further, there is a fear that the blunt, relatively safe weapons generally used by re-enactors will be incorrectly regarded by overzealous policemen or other officials as real weapons rather than the theatrical props they actually are. Once again civil servants are being accused of poor drafting of proposed legislation but with a cross-party parliamentary committee carefully examining the issue, it is to be hoped that the legislation will be more appropriately worded so that re-enactment does not continue to accidentally suffer "death by a thousand cuts".
Acknowledgements
The story of the 1635 display mishap was rediscovered by Malcolm Atkin and published in True Relation, the journal of the Fairfax Battalia. A short account by Mick Kippin of the 1895 re-enactment of Rorkes Drift appeared in the May/June 2003 issue of Armourer magazine.
Comments and anecdotes
This brief history can only scratch the surface of a fascinating hobby, especially with regard to the origins of modern re-enactment. If for example you were a re-enactor in "the early years", we would be interested in any reminiscences and/or pictures as we would like to expand our coverage of this era if we can.
Interested in joining a re-enactment society?
Historical re-enactment is one of Britain's fastest growing hobbies. It's enormous fun and can often involve the whole family if wished. Our free-admission multi-period events bring together a number of Britain's top groups, so if you are interested in finding out more, coming along to events like this can give you instant overview of the hobby. Simply ask any of the re-enactors what their society could offer you. Some groups set up information tents with this very purpose in mind.
With so many groups to choose from it's important to spend a little time deciding what era you are most interested in and how you might get on with groups you see. One thing's for sure - re-enactors are immensely friendly people and are nearly always seeking new members to swell the ranks! So whether you fancy being a Saxon warrior, a civil war soldier fighting for King or Parliament, a Napoleonic redcoat, a camp follower or one of hundreds of other roles, these events are certainly worth visiting to find out more! Click the links above or go to our events page for more information.
Alternatively, you can discover the huge variety of groups and eras by exploring the many web sites and publications devoted to the hobby.
Living history and re-enactment magazines
Try these magazines for interesting articles and pictures from the world of re-enactment:
Skirmish Living History Magazine. A4 colour & mono. 82pp. Published 10 times a year by Dragoon Publishing, Dane Mill Business Centre, Broadhurst Lane, Congleton, Cheshire CW12 1LA. Tel/Fax: 01260 291536. Editor: Rachel C Evans. email: rachel@skirmishmagazine.co.uk. Subscriptions: £31 (inc. p&p UK). Europe £46, rest of the world £54. Send cheque or postal order payable to Dragoon Publishing. Also available from selected branches of W H Smith. "The" magazine for re-enactors, living history enthusiasts and people who like to go to see their displays. Includes an invaluable guide to forthcoming events.
Living History Digest. A5 mono. Published twice a year at "The Anchorage", 56 Wareham Road, Lychett Matravers, Poole, Dorset BH16 6DS. Tel: 01202 622115. Email: LHRBangman@aol.com. Editor: Roger Emmerson. Subscriptions: £5.50p annually or £2.95p per issue. Contact the editor for further details.
In addition, Military Illustrated and Gunmart magazines usually include a regular re-enactment feature.

A Brief History of Re-enactment
By Howard Giles Click on any picture for an enlargement and explanatory text.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyVen 18 Avr - 22:22

la traduction a tendance à dénaturer

Et puis tout le monde doit se mettre à l'anglais
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyMer 28 Mai - 22:34

Reenactment Activity

History
Reenacting began during the 1961-1965 Civil War centennial commemorations. These battles and events found a receptive audience, but public interest in reenactments faded by the late 1960's. Living history reenacting grew in the 1980's and 1990's, due to the popularity of the 125th Anniversary Battles series (1986-1990) and the 130th Anniversary Battles series (1991-1995). Recently many historic battles and events were re-created during the 140th Anniversary Battles series (2001-2005). Currently, the (2006-2010) 145th battles Anniversary series is set to include more realistic reenactments of major battles such as Antietam and Gettysburg. The re-enactments can often take on a religious sense of a sacrament or memory.


[edit] Participation

Re-enactment at the American Museum in Bath, EnglandAmerican Civil War reenactments have drawn a fairly sizable following of enthusiastic participants, aged often between 8 and 64, willing to brave the elements and expend money and resources in their efforts to duplicate the events down to the smallest recorded detail. Participants may even attend classes put on by event sponsors where they learn how to dress, cook, eat, and even "die" just as real Civil War soldiers would have. Most reenactment have anywhere from 100-1,000 participants, portraying either Union or Confederate infantry, artillery, or cavalry forces. Some people, though uncommon can portray Engineers or Marines and some evne choose to don the Veterans uniform, which is like the dress coat, but instead of dark blue with light blue trim, it is light blue with dark blue trim. To date the largest Civil War reenactment was the 135th Gettysburg (1998), which had over 41,000 reenactors and over 45,000 spectators attending. Many groups are planning on making the 150th anniversary of the battles and events the largest to date. There have also been rumours (as of yet unverified) of sponsorship by the US Federal and State governments of several of the more famous battles.


An American Civil War reenactor talks about life in a typical army field camp.Reasons given for participating in such activities vary. Some participants are interested in getting a historical perspective on the turbulent times that gripped the nation, particularly if they can trace their ancestry back to those who fought in the war. Others participate merely for the escapism that such events offer. Some commentators have suggested that Southerners are drawn to these activities for political reasons, because they represent a rejection of the North. Often, however, this is a false stereotype. In fact, some are Northerners that may have been "sympathetic" to the Southerners, who are often outnumbered in events in the North. In some cases, if there are not enough Union soldiers present, Confederate soldiers are asked to change sides, or become galvanized yankees, for the day/event.

Some people are interested in reenacting other historical events, such as Revolutionary War, World War One, World War Two, and now even Viet Nam battles, but Civil War reenactment is by far the most popular activity in this area. However, when reenacting the American Civil War many users have an established inference that their modus operandi must be based on historical particulars such as period correct documentation and other things.


[edit] The Types of Reenactors
There are thought to be four types of Reenactors.


[edit] Farbs
Some, called "Farbs," are reenactors who spend relatively little of their time or money maintaining authenticity with regard to uniforms, accessories, or even period behavior. The 'Good Enough' attitude is pervasive among farbs, although perhaps few casual observers would be able to point out flaws in their impressions. Blue jeans, tennis shoes, polyester (and other man-made fabrics), zippers, velcro, snoods and other modern things are prevalent. Some think the origin of the word is a truncated version of "Far be it from authentic." An alternative definition is "Far Be it for me to question his impression", or "Fast And Research-less Buyer"


[edit] Mainstreamer
Another group of reenactors is often called "Mainstream." These reenactors are somewhere between farb and authentic. They are more common than either farbs or authentics.


[edit] Authentic/Progressives
Another type of reenactor is the "Authentic/Progressive". They try to recreate life in the Civil War to the fullest, researching details of material goods and operations in a quest for accuracy. They are constantly trying to "progress" in their knowledge and other aspects of the mid-19th century.


[edit] Hard-Cores
On the opposite side from farbs, you have "Hard-Cores" or "stitch counters". Though they usually possess a wealth of knowledge, some hard-cores sometimes take the hobby to an extreme, even to the point of refusing to take part in battles because they know they can't experience authentic wounding from live 1860's weapons[citation needed]. Less extremely, a number of hard-cores crash-diet themselves in the lead-up to campaign season in order to look like authentic under-fed Southern soldiers, such as would have been part of Stonewall Jackson's foot cavalry. Many people have misconceptions about hardcore reenactors, which spawn from a published book about hardcore reenactors, Confederates in the Attic. Such things as urinating on buttons to "make them look old", even though an actual soldier from the American Civil War would have had relatively new things issued to them. Hard-cores are typified by their disregard for farbs, whose frequently corpulent appearance and inaccurate dress is a source of great irritation.


[edit] Types of Civil War reenactments
There are four main categories of Civil War reenactments.


[edit] Living histories
Living histories are meant entirely for education of the public. Such events do not necessarily have a mock battle but instead are aimed at portraying the life, and more importantly the lifestyle, of the average Civil War soldier. This does include civilian reenacting, a growing trend. Occasionally, a spy trial is recreated, too. More common are weapons and cooking demonstrations, song and leisure activities, and lectures. These should not, however, be confused with Living history museums. These outlets for living history utilize museum professionals and trained interpreters in order to convey the most accurate information available to historians.


[edit] Public demonstrations
Public demonstrations are smaller mock battles put on by reenacting organizations and/or private parties primarily to show the public how people in the 1860s lived, and to show the public civil war battles. The battles are often only loosely based on actual battles.


[edit] Tactical battles
Tactical battles are battles that are generally not open to the public. Tactical battles are fought like real battles with both sides coming up with strategies and tactics to beat their opponents. Since there is no script, the battle tends to follow the same course an original battle might.


[edit] Scripted battles
Scripted battles are larger battles, and are usually fought either at the original battle ground, or at a place very similar to the original. In scripted battles, the battles are planned out beforehand so that the companies and regiments make the same actions that the were taken in the original battles.


[edit] Overlap
Categories of both reenactors and events are loose, fuzzy, and often overlap. Individuals and reenacting clubs may attend both mainstream and authentic events. No reenactor and no event will deliberately describe itself as "farby," of course.


[edit] See also
American Civil War
Authenticity (reenactment)
Farb (reenactment)

[edit] External links
Annual Civil War Reenactment at Wooden Nickel Ranch - Menifeelive.com - See the Photos and Slideshow
reenactor.Net, the Online, Worldwide Home of Reenacting! Links to CW units, Articles, PhotoGallery and Forum
CivilWarP.com - The World's Largest Collection of Civil War Reenactment Photos
The Civil War Reenactor's homepage
ReenactorClassifieds
Western Brigade Homepage for Civil War Re-enactment groups
Home Page for North South Alliance of Re-enactors and First Federal and Confederate
Homepage for Authentic Civil War Living Historians Divisions
Home Page for the National Civil War Association, a Northern California based organization
Civilian clothing advice for all reenactors
Free Civilian patterns, articles, etc.
The Camp Chase Gazette
The First Kansas Volunteer Infantry
Florida Reenactors Online.com
The Civil War Living History Institute
Civil War Living History Reenactors
Civil War Reenactor Supplies
Civil War Reenactors Ring
Washington Civil War Association
Maine State Civil War living historians
Retrieved from "http://en.wikipedia.org/wiki/American_Civil_War_reenactment"
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyJeu 18 Sep - 9:53

La reconstitution historique
Les origines
La reconstitution puise sa source dans la fin des années 60, chez nos voisins d'outre-Manche. C'est à cette époque qu'un groupe de joueurs de wargames commence à s'ennuyer. En effet, ils ont tout fait : wargame sur carte, avec figurines, etc. L'un de leurs responsables, Peter Young, un ancien militaire de carrière passablement excentrique, propose alors de refaire des batailles de la guerre civile britannique (début du 17e siècle) pour de vrai. Voilà donc nos wargamers dehors, en chemises, bonnets et gilets de cuir ferraillant de bon coeur avec piques et rapières. Ce groupe donnera naissance au Sealed Knots, l'une des deux plus grosses fédérations reconstituant cette guerre. Avec le temps, les costumes sont devenus plus proches de la réalité historique et les pratiquants toujours plus nombreux. Le but principal est longtemps resté de rassembler un maximum de personnes pour reconstituer des batailles. Cette activité a pris le nom de re-enactment. Puis, pour diverses raisons, certains passionnés se sont pris au jeu d'aller encore plus loin vers une reconstitution méticuleuse et très détaillée des aspects de la vie quotidienne. Il s'agit là plutôt de l'apanage de groupes peu nombreux mais extrêmement bien équipés en règle générale. Cette variante dans la pratique de ce hobby a été appelée living history (littéralement : histoire vivante). Dans un pays très attaché à son histoire et son patrimoine, la reconstitution est vite devenue très populaire. Après la guerre civile, c'est bien vite d'autres périodes qui ont été ramenées à la vie. Pour le Moyen Âge, deux périodes fédèrent de très nombreux pratiquants dans tous le Royaume-Uni : les Xe et XIe siècles du fait des invasions vikings et normandes, ainsi que le XVe siècle à cause de la Guerre des Roses.

En France, c'est une dizaine d'années plus tard que débute le phénomène. Il est revendiqué par les poudristes, les tireurs à poudre noire. Ces passionnés de tir traditionnel se déguisent alors pour des concours. Le tir western étant à l'honneur, on assiste à des débauches de vestes à franges (ça fait trappeur) et de chapeaux à larges bords (comme John Wayne) lors de compétitions. Avec le temps, et surtout avec la venue de passionnés d'histoire militaire, les vieux blue-jeans sont remplacés par des tenues plus réalistes et des copies d'uniforme de la Guerre de Sécession. Très rapidement dans la foulée des passionnés de l'époque napoléonienne ont saisi au bond l'occasion de faire vivre leurs rêves. La reconstitution de ces époques récentes de notre histoire a atteint à présent un haut niveau d'authenticité et est très bien organisée. On peut citer pour exemple ce groupe napoléonien où l'obtention des chevrons d'ancienneté se fait réellement à l'ancienneté, c'est-à-dire en fonction du nombre de sorties effectuées sur une année par un membre.

Eh oui ! Notre cher Moyen Âge ne s'est développé qu'après. Dans un premier temps il semble que cette période a surtout attiré des rêveurs (pourfendant des dragons ou de sombres trolls, dans leur tête, et se moquant pas mal de l'apparence réelle de nos ancêtres) ou encore des pseudo-mystiques se prenant pour de vrais chevaliers (oui, oui, comme dans Chevalier Ardent, avec une vision romantique digne de Viollet-le-Duc ou de sir Walter Scott ...soupir...). Cette étape n'est d'ailleurs pas si lointaine et vous risquez fort de croiser l'une de ces deux espèces lors d'une manifestation médiévale...
À noter cependant le premier groupe français, à notre connaissance, qui s'est lancé dans l'animation sans tomber dans l'un des deux travers cités ci-dessus : les Chevaliers de Franche-Comté. Près de vingt ans plus tard, leurs animations sont toujours parmi les plus percutantes, mais peu d'entre eux pratiquent réellement la reconstitution historique. En effet, ils privilégient plutôt l'animation aux détails des costumes. L'élément fédérateur des pionniers de ce qu'on appelait alors le médiéval(le fait que ce terme soit vague et relativement vide de sens pour décrire ce hobby est symptomatique des débuts : les passionnés cherchaient leurs marques à l'époque) est sans conteste le spectacle. Ainsi, la plupart des groupes les plus anciens se sont constitués à l'origine pour participer à des fêtes médiévales et non pour vivre l'histoire de façon authentique.

[Haut de page]Les apports britanniques
Si le monde du spectacle a influencé l'écrasante majeure partie des troupes françaises, certains se sont inspirés très tôt des pratiques anglaises du living history. Revenons rapidement sur les voies anglaises pour mieux comprendre la situation. Nos amis d'outre-manche sont de véritables passionnés, attachés viscéralement à leur patrimoine (en Grande-Bretagne on remonte un château complètement dans le temps où, en France, on étudie la question de reboucher ou non une fissure...). Ils sont généralement très rigoureux dans leur approche. Cependant, il faut bien avouer qu'ils ont tendance à s'enfermer dans un genre et à ne plus en sortir. C'est ainsi que depuis fort longtemps les re-enactors et les living history performers se critiquent mutuellement avec plus ou moins de véhémence. C'est à qui reprochera à l'autre de privilégier la quantité à la qualité ou, au contraire, d'être trop élitiste, voir snob. Ces querelles semblaient s'être calmées il y a quelques années mais sont malheureusement reparties de plus belle. On ne peut que regretter que certains groupes continentaux sous forte influence anglaise n'aient rien trouvés de mieux que de faire écho à cette affaire alors qu'elle est somme toute anglo-anglaise.

Par contre, c'est bien le living history qu'ont importé en France quelques personnes, sans doute en opposition à la tendance de l'animation (souvent très bonne par ailleurs, quoique non authentique) qui prédomine encore. Ces importations ne sont pas toujours heureuses, car elles sont souvent restées au stade de copie pure. Ainsi, ce détachement du public qu'ont nos voisins anglais se retrouve-t-il aussi sur le continent. Chez eux, c'est leur culture plutôt introvertie et leur volonté de vaquer à leurs occupations historiques sans faire de cirque qui les poussent à construire ce mur virtuel entre le public et eux. Chez nous, le public est plutôt extraverti et considère très mal cette distance qui est interprétée comme du dédain, la vexation n'est alors pas très loin. De plus, les connaissances des détails de la vie quotidienne sont peu assimilées dans notre pays qui privilégie encore et toujours l'enseignement de l'histoire événementielle. De ce fait, si le public sent bien que ces reconstitueurs doivent être authentiques, ils n'ont pas les clefs d'une réelle compréhension de ce qu'ils font. Dans ce cas, derrière la vexation il y a l'ennui et le public se retourne alors vers autre chose.

[Haut de page]La lente évolution française
Comme en Angleterre, on peut considérer qu'on avait alors à faire essentiellement à deux pratiques :
- l'une privilégiant le spectacle au détriment des aspects historiques ;
- l'autre tournée vers l'authenticité à tout prix... même si elle n'intéressait qu'eux.
Dans les faits cependant, la situation n'était pas aussi tranchée que cela et les années l'ont prouvé. Effectivement, contrairement à la Grande-Bretagne, ces approches se sont mêlées assez vite. On a vu ainsi les rares groupes équipés à l'anglaise emprunter des façons de travailler au monde du spectacle. Non pas dans la réalisation d'une manifestation, mais plutôt dans sa façon de l'aborder et l'organiser. Pareillement, de nombreuses association médiévalisantes (dont la nôtre d'ailleurs) se sont tournées progressivement vers l'authenticité, tout en conservant une grande ouverture vers le public, caractéristique principale du monde de l'animation.

[Haut de page]Une voie française ?
Si l'apport de nos amis d'Albion est indéniable, on remarquera qu'avec le temps s'est créé une voie française, issue en droite ligne de notre approche plus spectaculaire de l'histoire. La dichotomie re-enactment/ living history est (heureusement) quasi-absente du paysage français. La majeure partie des reconstitueurs hexagonaux tendent vers la rigueur du living history tout en n'hésitant pas à se lancer dans une bataille comme des re-enactors. Cette voie française semble allier :
- l'ouverture vers le public ;
- des démonstrations dynamiques (et souvent interactives) ;
- un grand respect de la réalité historique ;
- des recherches poussées pour tendre vers l'authenticité.
En outre, nous avons développé en France à l'usage un jargon qui nous est propre et très différent de celui des britanniques. Ainsi chez nous, le terme histoire vivante est générique. Il désigne plutôt toute activité historique en costume, qu'elle soit fantaisiste ou au plus près de la réalité de l'époque évoquée. L'approche privilégiant l'authenticité est elle appelée plus spécifiquement reconstitution historique. Celle plus tournée vers un aspect spectacle est souvent désignée par le terme animation. À noter que ceux pratiquant la forme la plus outrancière de cette approche (tendant à déformer et de fait ridiculiser notre héritage historique) sont souvent qualifiés péjorativement de playmobils.

[Haut de page]Notre propre vision
Non, non, nous ne renions pas nos origines... Notre groupe (comme tant d'autres) est issu de l'animation de rue. À nos débuts, nous déambulions dans les fêtes avec nos hauberts de mailles, enfilés sur ce qu'on peut difficilement appeler autrement que des déguisements...
Nous en faisions des tonnes lors de nos duels, à grand renfort de roulades au sol et de hurlements plus ou moins compréhensibles...
Donc, si vous avez des photos de nous à cette époque, il est inutile d'essayer de nous faire chanter, nous assumons tout (enfin, dites toujours un prix...) !

Nous avons eu la chance de pouvoir observer de nombreux groupes français, anglais, allemands et suisses (pour ces deux dernières nationalités, nous n'avons pas de mérite en tant qu'association alsacienne...) au cours de ces années et nous avons pu ainsi nous forger notre propre vision des choses. Bien entendu, ceci n'engage que nous-mêmes.


Nous essayons de tendre le plus possible vers l'authenticité de la reconstitution de nos costumes et pièces d'équipement ;
pour ce faire, nous acceptons toute méthode de fabrication, ancestrale ou à la pointe de la technologie, du moment que le résultat a un aspect historique ;
mais il faut être réaliste et humble. Nous devons faire face à de nombreux facteurs limitants : état des connaissances sur certains détails, les possibilités techniques de refabrication et surtout le nerf de la guerre... les moyens financiers ;
nous assumons nos approximations dans toutes les circonstances. Si l'un de nos membres n'a pas les moyens de se payer ou se faire un couteau de table authentique, il n'essaiera jamais de vous faire passer comme historique son couteau moderne en bois et à lame en inox retaillée à la meuleuse...
Nous nous efforçons de réduire ces facteurs limitant au maximum de nos possibilités, car ils ne doivent pas servir d'excuse à la médiocrité ;
nous voulons transmettre notre passion au public et faire en sorte qu'il passe un bon moment en notre compagnie, tout en apprenant sur le Moyen Âge ;
nous devons donc être disponibles aux questions et sollicitations du public ;
nous n'hésitons pas à interpeller le public. Nous sommes disposés à faire ce qui est nécessaire pour captiver son attention. Non, il ne s'agit pas d'abaisser le niveau pour ratisser large (nous ne sommes pas une chaîne de télévision privée...), mais d'être dynamique pour que le message soit agréable ;
nous privilégions l'être au paraître, nous laissons donc les grandes tirades à la Cyrano de Bergerac aux acteurs qui le font bien mieux que nous.
Si l'aspect pédagogique (sans la connotation ennuyeuse qui accompagne souvent ce mot...) définit bien notre association (enfin nous l'espérons !), nous nous sommes rendus compte que d'autres associations françaises partagent une bonne partie de notre vision de la reconstitution historique médiévale.

Alors si vous êtes un passionné d'histoire, ne vous contentez pas de nous regarder. Prenez le train de la reconstitution en marche ! Venez apprendre, vous amuser, voyager dans le temps, rêver tout éveillé, vivre notre histoire tout en la faisant partager. Mais attention, quand on y a goûté, on a du mal à s'en passer !


article en ligne sur le site
"Les guerriers d'Avallon"
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyJeu 18 Sep - 21:45

US Military History Companion: Military Reenactments


The vibrant subculture of battle reenactment is too often thought of as merely a hobby or as activity unworthy of sustained analytical attention. Americans have commemorated wars in a number of ways. Patriotic rhetoric, for example, reinforces the primal themes of patriotic orthodoxy: war as holy crusade that brings new life to the warrior and the nation. It asks the living to rededicate themselves to the ideals for which the warrior died. Monument building is designed to instill the lesson of sacrifice in the civic consciousness, and preservation of battlefields is designed to “freeze” the message in a commemorative environment. Battle reenactment claims to offer participants—and to a lesser extent observers—imaginative entry into a heroic past. Such reenactments are important cultural rituals, and the activities and motivations of reenactors—ranging from those who offer “impressions” of Revolutionary War and Civil War soldiers in public events to those who participate in reenactments of World War II battles on abandoned military bases—deserve serious attention, as does the impact of such spectacles on audiences.

There were many kinds of battle reenactment in the late nineteenth century. At commemorative events, Confederate veterans subsequently retraced their steps in the Pickett‐Pettigrew charge during the Battle of Gettysburg, but shook hands with Union veterans at the angle, the High‐Water Mark of the Confederacy. Such events would become an enduring feature of Gettysburg National Military Park commemorative events, celebrating the ideology of reconciliation between white veterans of both sides. The U.S. Army occasionally used Civil War battlefields for war games, and in the early twentieth century—the era of great historical pageants—battle reenactments were common.

The modern era of battle reenactment, with its emphasis on large numbers of participants (10,000 at the 125th anniversary of Gettysburg in 1988) and on historical accuracy in troop movements, uniforms, and other details of nineteenth‐century life, was sparked by the centennial of the Civil War (1961–65), and subsequently by bicentennial celebrations of 1776 in 1976. Experienced reenactors recall the first major reenactment of the Civil War—the First Battle of Bull Run in July 1961—as lacking in accuracy, but by September 1962 and the reenactment of the Battle of Antietam, specific units—the Ninth New York Zouaves, for example—had begun to appear, and attention to historical detail had improved. By the mid‐1970s, reenactors had formed the Brigade of the American Revolution, and distinct groups within the reenactment community had formed, distinguished by their commitment to authenticity. “Farbs” (reenactors who practice twentieth‐century behaviors during reenactments) were looked upon with contempt because of their “weekend warrior” attitude, specifically their failure to attend to historical accuracy. More diligent reenactors would study their unit's battle tactics and activities, while still others were concerned with “absolute” authenticity, including minute attention to detail in clothing and equipment.

The large‐scale reenactments that have occurred since the Civil War centennial of the 1960s have sparked controversy. An eminent historian of the war, Bruce Catton, worried that such spectacles both romanticized war and obscured the issue of slavery over which it was fought. Likewise, John Hope Franklin, prominent historian of African Americans, viewed such activity as a form of memorialized forgetting. Much of Civil War commemorative activity, he believed, celebrated glorious battles and heroic lives of the nineteenth century, while enduring forms of racism continued to shatter lives in the present.

There are revealing cultural attitudes encoded in battle reenactments. Southern events celebrated the ideology of the Lost Cause, and at least some Confederate reenactors offer an implicit objection to modern racial integration. Similarly, commemorative events at the site of the Battle the Little Bighorn—which would often include reenactments—solidified the classification of Native Americans as barbarians and savages, while George Armstrong Custer and his men were celebrated as sacrificing themselves for the opening of the West. In 1976, the Confederate air force sparked widespread controversy in the United States and in Japan when during their World War II Airpower Demonstration in the United States, they offered a simulation of the dropping of the atomic bomb on Hiroshima before 40,000 spectators.

Reenactors believe their activities are valuable for a number of reasons. Some offer a “civic virtue” argument, emphasizing educational merit and the opportunity to spark the public's imagination. Some speak of the opportunity for personal transformation, to enter into the world of the past, if only briefly. Some speak of reenactment as a form of commemorative respect, to recall and honor the sacrifice of those who died. Clearly, battle reenactment can mean all of these things to participants, and it may signify yet another protest against modernity and the concomitant urge to recover an illusory and idealized past.

[See also Battlefields, Encampments, and Forts as Public Sites; Hiroshima and Nagasaki, Bombings of; Memorials, War; Patriotism.]

Bibliography

Jay Anderson, Time Machines: The World of Living History, 1984.
John Bodnar, Remaking America: Public Memory, Commemoration, and Patriotism in the Twentieth Century, 1992.
Edward T. Linenthal, Sacred Ground: Americans and Their Battlefields, 1993.
Dennis Hall, Civil War Reenactors and the Postmodern Sense of History, Journal of American Culture, 17 (Fall 1994), pp. 7–11.
Jim Cullen, The Civil War in Popular Culture: A Reusable Past, 1995.
Tony Horowitz, Confederates in the Attic: Dispatches from the Unfinished Civil War, 1998
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyJeu 18 Sep - 23:36

Si vous voulez que l’on reste devant la télé le WE, vous êtes sur la bonne voie !!!

Les gens qui ont votre connaissance ne sont pas nombreux, et pire ils se bouffent le nez !!!

Alors, si par hasard vous désiriez de nouveaux « engagés », voire conserver les anciens, il serait nécessaire de donner les bonnes bases, au niveau du matos, des camps et du reste !!!

Moi j’avoue que pour l’instant je pédale un « grand peu » dans la semoule ou la choucroute suivant votre région !!!

Je lis l’anglais « doucement », je le parle un peu moins et entre nous j’ai autre chose à faire !!! Les laïus en américain je les ignore, sans intérêt, je n’ai pas le temps !!!

Dans notre région, ce n’est pas la seconde langue !!!

La première étant l'Occitant, la seconde le français.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyVen 19 Sep - 18:12

Désolé Grandin, mais pas d'accord. On fait (ou du moins on s'éfforce à reconstituer) la guerre civile Américaine, donc une base de connaissance de la langue de Shakespeare est quand mème un plus, non? Puis on s'éfforce toujours à traduire le textes en français, non? Moi, quand je donne des leçons de drill, je ne peut pas vous dire "par la file à gauche", donc c'est "by files left". Je veut bien admettre que tout le monde ne comprenne pas tout, mais c'est en marchant qu'on apprends à courrir.
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyVen 19 Sep - 18:14

Citation :
donc une base de connaissance de la langue de Shakespeare

parce que l'americain c'est la langue de Shakespeare, my Dear????

Plutôt un patois, geek
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyVen 19 Sep - 18:40

un dialecte allemand à la limite

encore qu'il a la prétention d'être une langue

mais sais tu pourquoi et quelle différence faire entre patois dialecte et langue
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyVen 19 Sep - 19:06

Tu sais, moi, à part la langue fourée...
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyMer 29 Déc - 23:15

Authenticity in Reenacting
By Rick Barram
*Note: although this article was directed at military units, there is much good information for Civilian reenactors in Rick's philosophy of authenticity.

One of the most often asked questions, and topic of often heated debate among reenactors, centers around what is and isn’t FARB. What is authentic and what isn’t and what is good enough and what isn’t.

The question of what is good enough is basic to the whole issue. But to best understand the answer, we must examine what it is we’re trying to do as Civil War reenactors. In the RACW our stated purpose in our bylaws is to perpetuate public awareness of, and stimulate interest in, the historical significance of the period in United States history termed the"War between the States" and commonly called the "American Civil War". We do this by portraying the look, talk and actions of Civil War soldiers and war era civilians. It is at this point that the debate occurs: how accurate must our look, talk and actions be, and how accurate do I make my own personal impression and how accurate do I expect my fellows to be?

An often-heard rebuttal to the pressure for more authenticity is, who would know? This response is based in only a limited understanding of the depth of what is attempting to be done by reenacting. Who would know is based on the assumption that the audiences which come through our camps and watch our battles have only limited or no knowledge of the Civil War, and as such would not appreciate or care about some points of authenticity. Such a belief relies on the overall look of the camps and the battles to convince the viewers as to the "realness" of the details as unimportant.

Perhaps a better mantra for the reenactor than who would know would be one of who would see? Using this idea to guide your impression, who would see provides a number of advantages and offers a more complete concept of reenacting, avoiding some of the pitfalls associated with who would know. Non-period articles are now hidden from view, not on display with the hope that no one would recognize the error. It must be remembered that when you have a Civil War event, you attract people who are knowledgeable about it and can see FARB material for what it is, unreal. And there is a group of people who will always know if there is FARB about: other reenactors. While many won’t say anything, there will be those who do, and while some may blow-off their comments as being over wrought, they owe it to themselves and the hobby to clean up their act. Also the non-period equipment detracts from the overall ambiance of the event which other reenactors may be trying to create. Out of respect for your fellow reenactors and their enjoyment of the hobby, keep yourself in the period with both mind and deed.

The concept of who would see recognizes that there will always be FARB stuff at events, it is unavoidable. But instead of denying our FARB gear, we hide and camouflage it. Some examples of this notion of camouflage are: Wearing your period clothing so your modern undergarments don’t show, yet often is seen tee shirts sticking up above the top buttons. Keep your non-period gear covered with a period blanket or canvas. If your pants are modern, cover those parts that are the most modern looking (i.e. belt loops and pleats); wear your sack coat at all times to cover this. If you’re not wearing a kepi, alter your hat so you don’t look like Frank Sinatra or Ben Cartwright. If you’re not wearing brogans or proper boots, get some nondescript, black leather shoes without a bunch of laces showing, modern army boots won’t fool anybody at any distance but some very plain dress shoes might.

Please remember, this idea of who will see is one not based in "Authenticity Nazism", but in good theatrical practice. The theater goer does not see behind the castle wall, so therefore the backside may be left canvas and wood, while the patron is left to believe it is solid. The theater goer does not get to touch or wear the chain mail armor, so he does not realize it’s crocheted and painted black and gray, but still believes Mac Beth and his men are preparing for battle. Our audience cannot see under blankets to reveal the sleeping bag beneath or see inside our haversacks to discover our credit cards. We must remember that it it’s the illusion of the time that we must convey and anything or anyone which falls short in this will detract from his fellow reenactors and the audience’s experience.

The following are some rules of thumb to remember regarding the area of FARB stuff.

Not all wire rim glasses are period. Glasses of the Civil War had no nose pads.

Just because it’s wool doesn’t mean it’s period. Pleated, French army pants are no more period looking than fighting with an AK-47. (Levi’s are even worse!)

Just because it’s not electric doesn’t make it period. At night, let’s try to maintain the feel of the camps by leaving the Coleman lanterns and gas heaters at home.

Look at your unit. At least rise to the level of everyone else in your unit regarding proper gear. Don’t be the last one to step up to the mark.

Check wooden items for lumber grade markings and non-period hardware. Remember, the Phillips head screw was not invented till well after the Civil War.

If you are going to post a notice in camp, hand write it. Computer printed schedules hanging from company duty boards look bad.

Smokers should find a cigar they like and be sure to pick up their after-hours butts.

Camp chairs are nice, but remember only officers had access to the wagons and a hard campaigning unit would have tossed them out long ago; sit on a box..

About the Author
Rick Barram portrays the mischievous Private Sullivan Biddle of the 72nd New York Volunteer Infantry, RACW. He is pictured at left in his former role as the scholarly Captain John Mann of the same unit.

Rick spends countless hours at Civil War studies, crafting reproduction shipping boxes, and attending Civil War reenactments. He serves as co-publisher of the 72nd NYVI newsletter and as webmaster for the 72NY website. He is also writing a history of the 72nd New York Volunteers for publication in the near future. In his spare time he works as an educator.

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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyLun 13 Juin - 21:19

07 août 2010
De la reconstitution historique ou reenactment

« Ex nihilo nihil, in nihilum nil posse reverti. »




Cet adage, résumé de la philosophie atomiste de l’Antiquité, Voltaire nous le transmet, en singeant le poète Perse, à travers ses Dialogues entre Lucrèce et Posidonius. S’il s’applique avant tout à la nature des choses, il nous apparaît également comme un excellent proverbe consacré à l’étude de l’Histoire comme science humaine. En effet, par analogie nous pourrions dire à l’aide de ce « ex nihilo nihil », « sans passé il n’y a nul avenir », nous rendrions alors avec grandiloquence grâce à cette litote l’étude de l’histoire nécessaire à tous les hommes. Et cela n’est pas nôtre propos. Cependant, et en cela soyons logiques, l’avenir procède du passé. Ainsi la connaissance du passé permet de comprendre les enjeux de l’avenir. En outre cet adage nous apparaît comme un excellent théorème pour le sujet auquel ce site est en définitive consacré : ce qu’aujourd’hui en France nous appelons par néologisme reconstitution historique bien que le terme anglophone de reenactment nous apparaisse dans sa signification préférable. En effet, plusieurs sémèmes (excusez le linguiste^^) s’y rattache. Il est possible d’y discerner par le morphème –act- un point essentiel de cette pratique : l’histoire vivante qui met en scène l’histoire comme une pièce de théâtre, où les acteurs ne sont plus les froides statues des musées mais des hommes qui règlent leur quotidien comme celui de l’époque reconstituée. De plus le reenactment, évoque la reproduction. Reproduction d’une manière de vivre mais aussi de façon plus matérielle, d’un équipement, d’accessoires de l’époque reconstitué. Et c’est ce domaine qui prévaut en reconstitution qui fait du « ex nihilo nihil » un théorème, une loi fondatrice de la méthodologie du pratiquant. En effet, si l’on voit l’histoire vivante comme une pièce, l’accent est mis sur le docere, sur l’enseignement, sur l’instruction du public sur comment vivait on à cette époque-ci. Ipso facto, le pratiquant se doit d’être le plus fidèle à l’histoire. Ainsi le pratiquant doit suivre une démarche, une méthodologie lui permettant alors de reproduire des accessoires, des costumes qui se rapprochent le plus possible de ce qui se faisaient à l’époque souhaitée. C’est ici donc que l’adage « Ex nihilo nihil » prend toute sa valeur. Sans source, le pratiquant ne peut rien faire.

Et l’on évite ainsi deux écueils. A savoir :

-Tout se faisait (il est bien connu qu’à vouloir tout faire on ne fait rien)

- Rien ne prouve que ça n’existait pas (prétexte par l’absence de preuve)

De plus, nous pouvons classer en deux catégories les sources possibles :

- les sources primaires sont les vestiges de l’époque : les objets retrouvés par l’archéologie, l’iconographie (peinture, statues), et les écrits de première main c'est-à-dire des auteurs de l’époque étudiée.

- les sources secondaires rassemblent les études des professionnels, en l’occurrence des historiens en général

La meilleure méthodologie est de croiser les sources primaires et de corroborer les sources secondaires par des sources primaires. C’est au fond un travail qui demande du temps.

Voilà au final ce qu’est la reconstitution historique.




Ce site se trouve donc être le résultat de mes recherches sur la guerre de Trente ans, l’une des périodes que je reconstitue. A ce jour, je m’y suis mis il y a peu de temps. Mais j’espère qu’au fil des années, il deviendra assez volumineux. Le personnage que je reconstitue est un mercenaire engagé dans un tercio espagnol. Je joindrais à mes créations et reflexions, ses mémoires comme s’il avait lui-même existé, afin de rendre l’atmosphère de l’époque.


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Tags : reconstitution historique, reenactment
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MessageSujet: Re: LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE   LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyMer 20 Juin - 23:03

INTRODUCTION AU REENACTMENT

Définition et origines


Le reenactment est un jeu de rôle grandeur nature, dans lequel les participants recréent une période historique donnée ou plus particulièrement un événement militaire passé. Le reenactment met en scène la plupart du temps des batailles et faits d’armes. La base historique est cependant interprétée par les reenactors qui n’hésitent pas à inventer des saynètes plausibles et à broder autour de leurs connaissances. Des spectateurs peuvent assister quelques fois aux séances, notamment lors des larges rassemblements, mais il ne s’agit pas d’une condition sine qua non de la pratique. Nous ne sommes donc pas en présence de ce qui pourrait s’apparenter à un spectacle. Le phénomène tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, dans son acceptation moderne, débute avec les commémorations en 1960 du centenaire de la Guerre civile américaine (1860-1865) aux États-Unis. On pourrait cependant remonter les origines du reenactment jusqu’au temps de l’Empire romain. Les Romains reconstituaient en effet des batailles navales fameuses dans le Colisée, appelées Naumachiae, en inondant celui-ci.





Terminologie utilisée


Le reenactment est relativement nouveau et méconnu en France. La traduction française de reenactment est “reconstitution historique”, rendant assez mal compte, me semble-t-il, de l’aspect vivant (proche d’un art de la performance) du reenactment. Le terme reenactor (personne s’adonnant au reenactment) n’ayant pas de traduction française si ce n’est des néologismes aussi nombreux qu’insatisfaisants (reconstituteurs, reconstituants, reconstitueurs...) j’emploierai ici la terminologie américaine. Le vocabulaire décrivant la pratique et ses particularités étant américain, il serait difficilement traduisible, sauf par périphrase. Pour ne citer qu’un exemple l’adjectif farby, désigne un reenactor peu scrupuleux quant à l’authenticité de son uniforme.





Catégories


Plusieurs formes de reenactment existent, correspondant aux périodes historiques recréées. Parmi celles-ci, on peut par exemple trouver :


Napoleonic reenactment
Crimean War reenactment
American Civil War reenactment
American Revolutionary War reenactment
World War II reenactment
Vietnam War reenactment



La plupart des participants sont des amateurs passionnés qui s’adonnent au reenactment comme à un loisir. L’âge des participants, leurs origines sociales et leurs nationalités sont extrêmement diversifiés. On trouve aussi bien des enfants que des gens âgés, des ouvriers ou des ingénieurs, des Français tout comme des Japonais ou encore des Américains. Les reenactors sont en général divisés en trois catégories (farbs, mainstreams, progressives) en regard du souci qu’ils accordent à l’authenticité de leurs uniformes et de leurs modes de vie. Les farbs s’autorisent beaucoup de libertés. Ils passent relativement peu de temps ou d’argent à travailler sur l’authenticité de leurs uniformes, accessoires, ou comportements. Ils sont adeptes de la good enough attitude*. On trouve les progressives à l’autre bout du spectre. Ils sont obnubilés par l’authenticité, on les appelle aussi les hard-core authentics. A mi-chemin entre ces deux extrêmes se situent les mainstreams. Ceux-ci font un effort pour paraître authentiques, mais sortent de leur personnage en l’absence d’un auditoire.





Chiffres


Il serait hasardeux de se risquer à une estimation précise du nombre de reenactors s’adonnant à travers le monde au reenactment. Certains font partie de plusieurs associations alors qu’un grand nombre d’entre eux ne sont pas pour autant présents sur le net. Cependant on peut citer quelques chiffres. Le rassemblement le plus important à ce jour fut celui de la Guerre de Sécession à Gettysburg (Pennsylvanie - USA) en 1998. Il rassembla plus de 41 000 reenactors et a été suivi par plus de 45 000 spectateurs. En Europe, on peut citer la très grande réunion de Waterloo (Belgique) où plus de 50 000 spectateurs sont d’ores et déjà attendus pour le 18 Juin 2015,date du 200ème anniversaire de la bataille. En France, le phénomène est plus modeste mais fait de plus en plus d’adeptes. L’inscription aux forums dédiés augmentant chaque année. On peut parler de véritable engouement populaire, voire d’un phénomène d’actualité qui dépasse de loin l’aspect purement communautaire que revêt la pratique.





Une authentique interprétation de l’Histoire


Un reenactment suit en général un découpage sommaire, dont les grandes lignes sont divulguées quelques mois avant la rencontre, sur des blogs consacrés. Voici un exemple — traduit sans abréviation pour en faciliter la lecture — concernant la bataille de Burma à Dukes Covert (United Kingdom - 22 et 23 Mai 2010) :


Reconnaissance d’un sentier sous territoire japonais / Libération d’un
prisonnier de guerre dans le camp japonais / Récupération de l’ équipage
d’un aéronef tombé devant les lignes de l’Armée impériale japonaise/
Couper derrière les lignes ennemies et tenir jusqu’à ce que les renforts
arrivent.


Il semblerait à la lecture de ces missions précises à accomplir, que nous soyons en présence de figures de styles génériques. L’Histoire ici semble se limiter à un squelette, que les reenactors habillent de leurs plus beaux uniformes. La part d’interprétation est donc énorme. Reenactor d’ailleurs en anglais est constitué du mot actor. Il est essentiel qu’ils puissent y croire, que les éventuels spectateurs aussi, tous immergés dans l’époque censée être représentée, pour en retirer le plaisir escompté. Le reenactment repose donc sur la question de l’authenticité, comme en témoigne les différentes catégories de reenactors. L’exactitude des uniformes mais aussi des comportements des participants doit être suffisante pour qu’il y ait reenactment. C’est à ce prix tout autant que par le truchement des saynètes, qu’une forme singulière de l'Histoire peut resurgir, exhumée du passé.


http://ithappens.over-blog.com/article-introduction-au-reenactment-ou-l-art-d-exumer-le-reel-de-l-histoire-par-le-biais-de-la-fiction-58755306.html
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MessageSujet: 150 ans après, reconstitution de la première bataille    LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE EmptyJeu 15 Aoû - 6:50

150 ans après, reconstitution de la première bataille de la Guerre de Sécession
 
Par AFP, publié le 24/07/2011 à 12:08, mis à jour à 12:08
 
MANASSAS, Etats-Unis - "Mon arrière-grand-père a fait toutes les grandes batailles de la Guerre de Sécession", dit Ron Miller. Vêtu en soldat sudiste, le figurant se prépare avec des milliers d'autres à en reconstituer le premier grand affrontement, il y a 150 ans, à Manassas.
 
LA RECONSTITUTION VU DANS LA PRESSE Manass10
 
150 ans après, reconstitution de la première bataille de la Guerre de Sécession
 
Des acteurs déguisés en cavaliers de l'Union pour la reconstitition du premier grand affrontement de la Guerre de Sécession, à Mannassas, le 23 juillet 2011
 
afp.com/Karen Bleier
 
C'est dans cette petite ville de Virginie, à 40 km de Washington, qu'a réellement commencé le 21 juillet 1861 la guerre fratricide qui a opposé pendant quatre ans le Sud et le Nord, mis fin à l'esclavage des Noirs et fait des Etats-Unis une nation indivisible.
 
Une reconstitution de la bataille sur le site historique, ce week-end, est l'une des centaines de manifestations - reconstitutions, expositions, conférences - organisées pendant quatre ans pour commémorer la guerre.
 
Une cérémonie avec discours du gouverneur de Virginie Bob McDonnell, défilé de Marines et serment au drapeau, a lancé jeudi les commémorations, alors que des figurants déguisés en soldats accueillaient les premiers visiteurs.
 
"Regardez comment on charge le canon", lance Ron Miller, 60 ans, de l'Etat voisin du Maryland, aux enfants qui le regardent.
 
"J'ai toujours été passionné d'histoire", dit-il à l'AFP, "mon arrière-grand-père et mon arrière-arrière-grand-père ont fait toutes les grandes batailles de la Guerre de Sécession. Ils se sont enrôlés à l'âge de 14 et 40 ans et ont tous deux survécu", dit-il.
 
Sur les 600 hectares du site, des tentes de toile blanche ont été dressées pour figurer un bivouac. Un zouave du 11e bataillon de New York fait un brin de sieste, un violoneux joue du crin-crin.
 
Kevin Zepp, 60 ans, supporte stoïquement son pantalon de laine grise, malgré la chaleur accablante. "C'était le vêtement porté par les paysans et les ouvriers, le jean de l'époque. Les soldats cousaient dessus les insignes de leur régiment", dit-il. Pour lui, ce sont les couleurs de l'Alabama.
 
Sous un arbre, Karen Quanbeck, 52 ans, "joue le rôle de Catherine Barbara Broune, une paysanne qui a organisé avec son frère, un prêtre, le transport des blessés", dit-elle.
 
Tous ces bénévoles appartiennent à des centaines de cercles de passionnés qui, dans tout le pays, organisent ces reconstitutions.
 
Nancy Anwyll, de Springfield (Virginie), venue en simple visiteuse, en a présidé une: "Nous nous réunissons une fois par mois. J'essaye d'en savoir plus sur les souffrances qu'ils ont endurées", dit cet institutrice à la retraite qui "a eu des ancêtres combattant des deux côtés".
 
"Aujourd'hui, la guerre est finie", assure Ron Miller, "ce que je fais, c'est pour enseigner notre histoire aux enfants. Il est important que notre pays se souvienne de son passé".
 
Assis sur un transat pour assister aux cérémonies, Dennis Rabida, 46 ans, du New Jersey, estime pourtant "que de nombreuses inégalités de de l'époque existent encore aujourd'hui, comme les relations entre les races. Ce sont toujours des problèmes à résoudre", dit-il.
 
Dan Byers, militaire à la retraite, est venu "honorer" ses ancêtres, tout en rappelant qu'"ils - les nordistes - ont envahi notre pays" - le Sud.
 
A Manassas, l'affrontement avait commencé la fleur au fusil pour les soldats du Nord, des volontaires à peine entraînés et pourtant sûrs de la victoire sur les esclavagistes. Sur le chemin, la troupe avait traîné "pour cueillir des mûres", disent les historiens.
 
La bataille, appelée "Bull Run" par les nordistes, s'était soldée par la défaite des Yankees et la mort de 900 hommes, marquant le début de quatre ans de carnage (plus de 600.000 morts).
Par
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