Dans les innombrables domaines, un thème qui n'ai abordé qu'avec peu de vigueur, est bien celui des bagages.
Je commencerais ce sujet avec un premier article sur la bagagerie cuir:
La bagagerie cuir, couleur chocolat, havane, en passant par toute la gamme de miels plus ou moins blonds, est un des thémes les moins abordés par les reconstitueurs.
C'est l'ère victorienne et le bagage anglais par excellence qui nous un donne un premier goût avec leurs diversités, pour femmes, pour homme, il en existe de toutes les tailles, et de leur fonction dépend souvent la forme. Plus ou moins luxueux et presque exclusivement en cuir, les bagages anglais sont toujours d'un raffinement " so british".
En effet, le règne de Victoria marque l'apogée du royaume uni dans tous les domaines, notament celui de la bagagerie, qui fût ainsi copiée ou importée au USA, Nord et Sud bien sûr.
D'autre part, entre 1835 et 1902, on compte environ 13 millions de départs de l'Angleterre, cette émigration massive outre-mer constituant un executoire au trop plein démographique de la métropole anglaise, en alimentant les rangs des colons de l'empire , et des émigrés américains.
A la différence des malles françaises , le plus souvent en bois, les malles anglaises et plus généralement les bagages anglais, sont en cuir les plus luxueux allant d'une simple peau, en vachette ou en peau de porc, à de la peau de crocodile.
d'autres sont en pleine peau, c'est à dire en cuir très épais, plus le cuir est épais, plus il est ancien.On reconnaît ainsi des bagages XIX au fait que le cuir se suffit à lui même, le bagage pouvant être recouvert d'une seule peau sans couture entre fond et le couvercle, alors qu'au début du XX iém siècle, il s'amincit et est marouflé sur du carton, le but étant de rendre le bagages plus légers.
Les intérieurs en cuir sont rares. Ils étaient plus souvent en toile blanche rayée de jaune, ou de bleu.
à suivre