Le choix d'un chapeau n'est pas toujours simple et on s'y pert un peu:
Suite à de fausses rumeurs voilà ce que mes recherches me permettent à ce jour d'avancer non d'affirmer comme étant la seule véritée:
- le chapeau peut être plus ou moins mou, cette rigidité s'effritrant avec le temps. La feutrine subit chez le chapelier un traitement avec un aprêt qui la rend plus ou moins rigide. Mais ce traitement peut varier d'un chapelier à un autre
- la contexture de la feutrine et son épaisseur sont deux autres critères de qualité du chapeau. En ce qui concerne la contexture, elle peut ne pas être constituée que de laine, mais aussi depoil de lapin, castor, également d'autres fourrure tel que le ragondin
- la bordure du chapeau n'est pas retournée cousue à ma connaissance, mais un biais est cousu en ruban tissu, rayonne, ou cuir, tout sur son pourtour
- la bande anti sueur est normalement en cuir, plus rarement en tissu, et certainement pas en rayonne ou en sky
- les chapeaux de qualité sont doublés tissu, avec un tissu uni ou fantaisie sur le pourtour, et une calotte en coton uni généralement blanc cassé sur la partie de la calotte. Généralement pour les chapeaux neuf on y trouve l'étiquette de fabrication du chapelier
Mais il est absolument faux de soutenir que tous les chapeaux en sont pourvus.
- les lanières de serrages sont en cuir, en ficelles de chanvre, et sont généralement emmanchées entre le feutre et la bande antisueur à ses deux extrêmités. elle passe quelques fois par dessus le rebord arrière du chapeau par le biais de deux trous lattéraux. Elle est spécifique en principe à la monte!
- le ruban exterieur de chapeau est généralement en rayonne, en cuir, en satin pour certains modèles haut de gamme ou en velours rasé, le noeud d'ornementation se positionnant sur la tempe droite pour les hommes
Mais le bord peut être franc et sans bordure, sur certains chapeau règlementaire, et sur les chapeau petit prix
-il n'y a pas de trous d'aération sur le corps du chapeau, hormis quelques cas particuliers de commandes spécifiques, celà restant à bannir.
- le cordon de corps d'armée est en principe obligatoire pour le nord, ce qui n'est pas forcément vrai pour les volontaires et le front de l'ouest, de par les faits, et constitue une fantaisie pour le sud
- les insignes sont positionner comme suit
* badge de corps, n° de régiment, n° de compagnie pour le nord, avec des manques des oublis, les sabres croisés montés à l'envers pour les deux anciens régiments de dragons
* ces insignes ne sont pas règlementaires dans le sud, le règlement de 1861, et la modification de 1862 n'en faisant pas état
* tjours pour le sud, la tradition militaire découlant en partie des uses et coutumes des milices, poussent en début de guerre à positionner certains insignes: les initiales de la dénomination de l'escadron RA pour rockbridge Artillery par exemple, ou la lettre de compagnie H, F par exemple, plus rarement le régiment, 14 par exemple.
fin 1862 la fourniture de ces pièces devient obsolètes puis complètement abandonnées
- la plume reste un symbole et une tradition d'abord pour l'officier toutes armes, et pour le cavalier. Cet embléme est des moins pratiques en combat à pied, et sera vite oublié par les officiers d'infanterie.
Pour la cavalerie, il est en plume d'autruche en début de guerre, puis devient fin 1862 de plus en plus obsolètes, les chapeaux de nos femmes ayant été dépouillés de cette parure, et les stocks s'étant amenuisés, sauf pour le nord
Pour le sud, l'autruche cède relativement vite la place aux autres plumes, mais reste de part la tradition un signe ostentatoire d'appartenance au corps de la cavalerie ( perdrix, coq, autres volatiles y compris le dindon des basses cours
- les rebords de chapeaux civils américains sont généralement non plat, mais bien recourbés et se termine presque à la façon coquille d'escargot