Suite à une questions qui m'a été posée par un de nos amis reconstitueurs, qui s'est vu à tort critiquer sur sa paire de chaussures, je tiens à apporter les éléments suivants:
1) L'armée confédérale est naturellement équipée de chaussures dites militaires comme d'origines civiles
2) C'est à tord que la majorité des sutlers représentent les bouts des chaussures "uniquement" carré
En effet, si le montage de l'empeigne est particulier à l'époque, les embouts sont généralement carré pour la troupe militaire, mais il n'y a aucune restriction pour des chaussures civiles.
Les bouts pointus se trouvent, autant que les bouts ronds. Il y a déjà à l'époque des chaussures à bouts pointus type "ow boy"qui se développent sous forme de chaussures et non encore de bottes
Il est donc tout à fait faux de prétendre que le bout arrondi n'est pas d'époque, même si ce n'est pas la tendance de la mode militaire!
Il faut aussi relativiser les chaussures que l'on trouve en musée, qui généralement ont subi l'agression du temps et de leurs ports.
Les photos sont encore de bonnes références pour se faire une idée sur la question.
Les embouts pour la monte sont aussi différents de celles purement de marche. Cette différence s'explique par le fait que les chaussants des cavaliers doivent en principe s'enfiler dans l'étrier.
Le bout arrondi d'une botte sera donc en principe plus plat qu'ne chaussure arrondie faîte pour un fermier.
Il y a aussi une distingtion à faire entre la chaussure de travail et la chaussure de ville. S'il n'existe pas d'armature métallique genre chaussure de sécurité, les chaussures de travail était légèrement plus haute à leur embout, pour encaisser éventuellement des écrasements, devant servir à des fermiers entre autre.
Alors que la chaussures de ville, tant masculine que féminine, est très plate et fine, pour se conformer à la mode, et faire prévaloir le caractère distingué de son propriétaire
bien à vous